La réouverture du magasin de vêtements Pimkie, à La Panne, a suscité la colère des anciens employés. En effet, la chaîne a été déclarée en faillite en mars et 136 employés attendent toujours leur salaire. Néanmoins, le magasin a rouvert ses portes en juin. D'autres magasins devraient également rouvrir leurs portes.

"Un scandale", c'est par ce mot que s'exclament certains anciens employés de la société Pimkie en faillite. Alors que les employés attendent toujours leurs derniers salaires, un magasin de la chaîne a rouvert en juin à La Panne. Une situation inacceptable pour les anciens employés, soutenus par les syndicats, qui souhaitent vérifier si la réouverture du magasin est légalement possible. L'intérêt se porte vers la société française Diramode - connue de groupes tels que Mulliez, Decathlon, Kiabi, Auchan et Midas - qui possède la marque et qui était franchisée en Belgique par la société Belsay. Belsay est en faillite depuis plusieurs mois ce qui a engendré la fermeture des magasins et le licenciement des employés. Selon la direction, la faillite est due à la forte baisse du chiffre d'affaires de ces dernières années, dont la période de pandémie qui y a joué un rôle prépondérant. Avec la réouverture du magasin Pimkie à la Panne, la société-mère française souhaite donner un second souffle à l'activité dans notre pays. À cet effet, une société a été créée en juin dont Frédéric Mulliez (groupe Mulliez) est l'unique administrateur. Les syndicats s'attendent à ce que d'autres magasins Pimkie rouvrent leurs portes dans un avenir proche. Selon eux, le Groupe Mulliez tente de se décliner de toute forme de responsabilité dans la faillite et d'éviter ainsi de payer les dettes contractées. Gondola n'a pu joindre personne du Groupe Mulliez pour un commentaire.