Serie La part en volume des salaisons s’est réduite

#5 Le Covid-19 et les mesures qui l’accompagnent ont un énorme impact sur les chiffres de la consommation domestique. Les achats de produits alimentaires frais en 2020 ont augmenté de pas moins de 9% par rapport à 2019. Si en 2021, les achats de produits frais ont diminué de 2% en volume, ils n’en sont pas moins restés 7% supérieurs à 2019. C’est ce qui ressort des données que GfK Belgium a collectées pour le compte du VLAM auprès de 6.000 ménages. Aujourd’hui, coup d’œil sur la catégorie de la charcuterie.

La catégorie des charcuteries suit les mêmes conclusions. La crise du coronavirus a fait s’envoler la consommation domestique de charcuterie en 2020 (+ 7%), avant qu’elle ne fléchisse légèrement en 2021 (- 3%). La consommation domestique s’est ainsi élevée à 10,8 kg par habitant en 2021. Dans le panier des charcuteries, le jambon cuit et les salaisons remportent chacun plus de 20% du volume. La part en volume des salaisons s’est toutefois réduite l’année dernière au profit du salami et de préparations à base de volaille. Les grands supermarchés (DIS 1) voient leur part en volume diminuer chaque année, mais enlèvent quand même encore 46% du volume. Le hard discount n’est pas parvenu en 2021 à poursuivre sa croissance des dernières années et est resté bloqué à 30%. Après quelques années défavorables, l’année 2021 a été meilleure pour les supermarchés de proximité qui ont terminé l’année avec 10% de part en volume. Tout comme avec la viande fraîche, les bouchers doivent à nouveau céder en part de volume après une bonne année 2020. En 2021, 9% du volume des charcuteries fraîches se sont vendus chez un boucher.