Partner content La filière bœuf est vertueuse, et elle le fait savoir !

La filière bovine s’organise pour répondre aux attentes sociétales et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Entre initiatives de terrain et mobilisation européenne, le secteur veut démontrer qu’il fait partie de la solution. 

Promouvoir et Illustrer les bonnes pratiques durables de la filière, c’est un des objectifs de la nouvelle campagne, Sustainable European Beef, cofinancée par l’Union européenne et portée par l’Apaq-W (Belgique) et Provacuno (Espagne). Sa caractéristique ? Elle ne vise pas à encourager le public à consommer davantage de viande de boeuf, mais poursuit plutôt des objectifs qualitatifs, comme l’explique Philippe Mattart, directeur général de l’Apaq-W : “Ce programme n’a pas un caractère publicitaire, mais bien une vocation informative et pédagogique. Contrairement à certaines idées reçues, le secteur de la filière viande bovine est pro-environnemental et poursuit de nombreux programmes d’accentuation du développement durable tel que voulus par l’UE.”

Sous le slogan “Pour une Europe durable, la mission spéciale du secteur bovin”, le programme s’adresse à des publics différents. Il invite les acteurs du secteur à s’informer et à adopter des pratiques plus durables. Et il sensibilise aussi le grand public à la contribution du secteur bovin aux objectifs de durabilité et de neutralité carbone fixés par l'Union européenne. Evoquer la durabilité, c’est bien entendu l’aborder dans toutes ses dimensions : environnementale, sociale et économique. Outre la réduction des émissions et la présentation de ces trois types d’enjeux durables, la campagne attribue aussi une grande attention à la préservation du sol.

Sur le terrain, des éleveurs engagés

Sur le terrain, de nombreux éleveurs ont déjà intégré des pratiques visant à réduire l’empreinte carbone de leurs exploitations. À Dorinne, l’ingénieur agronome Adrien Paquet gère une ferme de 140 hectares. “Nous sommes conscients que nos ruminants produisent du CO2, mais nous faisons le maximum pour réduire ces émissions”, explique-t-il. “Nous suivons individuellement chaque animal et adaptons leur alimentation, en privilégiant par exemple certains fourrages comme le tourteau de lin afin de favoriser une meilleure digestion.” Toutes les ressources scientifiques sont mobilisées pour mesurer l’impact de ces bonnes pratiques, nous explique Adrien Paquet : “En collaboration avec l’Université de Liège – Gembloux Agro-Bio Tech, nous avons équipé une prairie de 14 hectares de capteurs permettant de mesurer sa capacité de stockage du carbone. Résultat : c’est environ une tonne de carbone qui est stockée par hectare et par an, compensant en partie les émissions de méthane des bovins. Ces prairies permanentes constituent également des réservoirs de biodiversité, abritant oiseaux, insectes, haies et forêts.”

Un rendez-vous à ne pas manquer

Un témoignage parmi tant d’autres, que nous vous invitons à découvrir sur le site de la campagne (www.boeufdurable.eu/), ou lors du symposium qui se tiendra à Bruxelles le 12 novembre. Son objectif ? Rassembler tous les acteurs impliqués dans la durabilité de la filière viande bovine autour de quatre tables rondes, consacrées aux différents enjeux de la durabilité. Un événement accessible gratuitement, et auquel vous pourrez assister sur place comme en ligne.