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Année difficile pour la catégorie des produits d'alimentation et de soins pour bébés. En effet, plombés par la hausse des prix et la baisse de la natalité, les volumes sont en berne. Seul l'e-commerce parvient à tirer son épingle du jeu. Pour être moins dépendante de la natalité, la catégorie doit se réinventer.
Le marché des produits pour bébés navigue en eaux troubles. Les chiffres de NielsenIQ (MAT P10 2024) en attestent : confrontée à de fortes augmentations de prix, la catégorie dans son ensemble doit déplorer une baisse des volumes. Pour ce qui concerne spécifiquement l'alimentation, les prix ont grimpé de 6,2 % tandis que les volumes ont chuté de 5,4 % et que la valeur n'a affiché qu'un gain minime de 0,5 %. Le segment le plus touché a été celui des laits de croissance : les prix ont augmenté de 5,2 % tandis que les volumes et la valeur ont reculé de respectivement 7,5 % et 2,7 %.
Pour Louise Maes, brand marketing manager chez Products and Brands Group (P&B Group), l'augmentation générale des prix sur le marché de l'alimentation infantile est liée au renchérissement des matières premières. “Le marché des matières premières est parfois capricieux et il arrive que le prix d'un ingrédient augmente fortement en raison, par exemple, d'une mauvaise récolte, mais nous pensons que cette année les hausses de prix devraient être limitées. D'autant plus qu'une tendance au downtrading se dessine clairement, les consommateurs optant pour des alternatives moins chères. Tant les fabricants que les retailers ont donc intérêt à ce que la catégorie reste abordable pour tout le monde afin de renouer avec la croissance des volumes. Ceci posé, si le prix est évidemment important, il faut aussi que l'offre soit de qualité.”
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