L’Intermarché de Braine-le-Comte ouvrait ses portes le 3 septembre dernier et devenait ainsi le 79ème Intermarché de Wallonie. Si Philippe De Breuck en est le chef d’entreprise indépendant, c’est son neveu Antoine Florival qui prend désormais les rênes de la gestion. Retour sur cette ouverture particulière, devenue une histoire de famille.

Pour Philippe De Breuck, ouvrir son propre magasin, c’est presque devenu une habitude. L’Intermarché de Braine-le-Comte est en effet le troisième magasin que l’indépendant ouvre. Sa précédente ouverture, celle de l’Intermarché de Rebecq, ne remonte d’ailleurs qu’à un peu plus de deux ans. Déjà responsable de magasin à Rebecq, c’est Antoine Florival, 31 ans et neveu de Philippe De Breuck, qui se retrouve à la tête de la gestion de l’Intermarché de Braine, avec l’appui de sa compagne Céline Dallons.

Ensemble, les deux hommes se souviennent de cet événement très attendu : « L’ouverture du magasin s’est très bien passée, malgré les problèmes d’accessibilité. » En effet, la construction de cet Intermarché s’inscrit dans une initiative plus large. Le projet du Champ du Moulin vise une expansion des lotissements environnants. A ce titre, le rond-point n’était pas encore tout à fait accessible lors de l’ouverture, ajoutant un stress supplémentaire le jour J.

« On est partagés entre la fatigue, le stress et l’excitation de l’ouverture. On va jeter un coup d’œil au parking à 8h, on voit qu’il n’y a personne. On repasse à 8h35 et on voit 200 personnes avec leurs caddies et là on déstresse », raconte Antoine Florival. « Il faut endosser toutes les casquettes : former les employés, parler à l’architecte, passer les commandes… Tout se mélange, on a la tête qui va exploser », ajoute Philippe De Breuck.

Le poisson, l’un de leurs points forts

Sur cette surface de vente de 1.370m2, 60% est destinée aux produits frais : boucherie, fruits et légumes, boulangerie, charcuterie, crémerie, mais aussi le rayon poissonnerie, l’un des points forts du magasin. « On sait très bien que s’il y a une clientèle pour le poisson qui sait qu’on en propose, elle va revenir. C’est une manière de fidéliser le client », en témoigne Antoine Florival. Pour assurer la réussite de la mise en place du rayon, les deux hommes misent, entre autres, sur sa position : « Le rayon se trouve à un endroit stratégique du magasin : avant les promos. Les clients passent par là pour faire leurs courses. »

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Laura Ferreira Porto

Un secteur pour lequel la concurrence est peu présente, c’est pour cette raison que les deux hommes misent sur le « préparé sur place », une manière de proposer un service personnalisé et quotidien. Les produits sont donc traités dans leur propre atelier, au sein du magasin. Le poisson y est découpé, emballé puis disposé en rayon. « Les clients sont très réceptifs, surtout quand ils savent qu’une commande est possible tous les jours. »

« Tout est dans le vert »

« Pour le moment tout est dans le vert », assure Antoine Florival, très satisfait des chiffres et de la fréquentation du magasin. « La prochaine étape, ce sont les fêtes de fin d’année. Il y a toujours des risques », ajoute-t-il. L’un des dangers majeurs selon lui ? Les produits festifs comme les huîtres. « Comment peut-on savoir combien d’huîtres on va vendre ? » Si les quantités commandées ne sont pas communiquées, le responsable de magasin assure que le volume est conséquent. Celui-ci est basé sur des statistiques, sur un comparatif des commandes faites à l’Intermarché de Rebecq ainsi que sur des estimations. Un test qui se voudra sans doute décisif pour les décisions à prendre à ce sujet dans les années à venir.

Toujours dans une volonté d’expansion, Intermarché organise, le 20 novembre prochain, un événement pour les candidats souhaitant ouvrir une franchise. Pour plus d’informations, consultez leur site.