Greenyard : « Notre croissance n’est pas seulement une conséquence de la crise actuelle »

Greenyard annonce une forte reprise dans ses résultats financiers. Une croissance notamment due à la crise du coronavirus, mais surtout au plan de transformation mis en place début 2019, selon l’entreprise.

En raison des mesures de confinement mises en place dans le cadre de la crise du coronavirus, les demandes de produits s’intensifient du côté du retail alimentaire. « Nous constatons une augmentation de la demande des produits frais, mais également du côté des conserves et des surgelés. Cette hausse dépend tout de même de l’assortiment. C’est notamment le cas des petits pois/carottes et des haricots pour les produits surgelés, tandis que du côté des produits frais, c’est beaucoup plus variable », nous confie Dennis Duinslaeger, investor relations chez Greenyard. « Notre croissance n’est pas seulement une conséquence de la crise actuelle, elle provient également de notre plan de transformation, mis en place depuis le début de l’année 2019. Les volumes supplémentaires dus à l'augmentation de la demande pendant le Covid-19 a été la cause du passage d'une consommation ‘hors domicile’ à une consommation ‘à domicile’ », ajoute-il.

Pour suivre la cadence, Greenyard se voit dans l’obligation de s’adapter à la situation : « L’adaptation est bien évidemment nécessaire puisque nous devons désormais travailler avec davantage de volumes. Nous avons la capacité de le faire, mais ça demande un travail supplémentaire. C’est aussi notre responsabilité de faire en sorte que les consommateurs puissent avoir accès à ce dont ils ont besoin. C’est pour cette raison que nous tentons de veiller à pouvoir assurer ce flux de demandes. »

Malgré la situation, Greenyard se projette et parle de partenariats à long terme dans son communiqué de presse. « Ce que nous remarquons avec cette crise, c’est que nos partenariats se renforcent. Il y a une grande transparence dans la communication que nous avons avec nos collaborateurs, ce qui facile nos relations et assure davantage la prise en charge des volumes de production », nous explique Dennis Duinslaeger.

Résultats préliminaires

Dans son communiqué, Greenyard dévoile quelques prévisions concernant l’exercice 2019/2020. L’entreprise prévoit ainsi un chiffre d’affaires net d’environ 4.050 millions d’euros. Avant le Covid-19, l’augmentation des volumes indiquaient une croissance des ventes nettes 2,4%. La dette nette a également été réduite de plus de 25 millions d'euros et s'élève à environ 430 millions d'euros à la fin du mois de mars, ce qui dépasse largement les attentes, d'autant plus que plusieurs désinvestissements n'ont pas encore été réalisés.