Dans un marché européen en recul suite aux turbulences économiques et géopolitiques, Greenyard fait mieux que son secteur et publie de bons résutats trimestriels et semestriels.

Le secteur des fruits et légumes est fortement impacté par le contexte économique actuel, mais Greenyard a fait mieux que le marché au premier semsetre de son exercice 22/23 que la tendance du marché, tant sur les volumes que sur les prix. Le marché européen des produits frais affiche pour l’instant un déclin, mais Greenyard l a augmenté sa part de marché et a également augmenté ses volumes dans son segment Long Fresh au cours du premier semestre de l'exercice 22/23 de Greenyard. Les ventes de Greenyard ont augmenté de 7,3 % sur une base comparable par rapport à l'année dernière pour atteindre 2 270,2 millions d'euros, soit une accélération par rapport à la croissance de 4,8 % enregistrée au premier trimestre. Les segments des produits frais et des produits frais longs ont augmenté respectivement de 5,9 % et de 14,5 %. L'EBITDA ajusté du groupe est en ligne avec l'année dernière, à 80,4 millions d'euros contre 82,6 millions d'euros l'année précédente. Le résultat net positif s'est élevé à 7,1 millions d'euros, contre 8,5 millions d'euros l'année dernière.L'endettement net a diminué à 328,4 millions d'euros, contre 338,1 millions d'euros pour la période comparable de l'année dernière.

Greenyard a donc pu surmonter la baisse des volumes du marché, l'inflation élevée, la hausse des coûts de l'énergie, du transport et de la main-d'œuvre, autant de facteurs qui ont lourdement pesé sur la rentabilité de l'ensemble du secteur. Hein Deprez, co-CEO, s’est à cette occasion livré à un plaidoyer pour les fruits et légumes : "Les circonstances économiques actuelles ont conduit la consommation moyenne par habitant à rester bien en dessous des recommandations minimales de l'OMS de 400gr/capita/jour. Aujourd'hui, nous bénéficions vraiment d'un élan exceptionnel pour libérer tout le pouvoir des fruits et légumes. Des politiques et des stratégies favorables sont mises en place, soulignant le rôle essentiel de la catégorie d'aliments la plus saine et la plus durable. Et dans le même temps, nous constatons que les fruits et légumes ont un impact minime sur le pouvoir d'achat. Dans le panier alimentaire des consommateurs, l'impact inflationniste de ces produits est en retard. Plus encore qu'auparavant, le moment est venu d'augmenter la consommation de fruits et légumes, dans l'intérêt des personnes et de la planète."