PepsiCo Positive rassemble toutes les actions de durabilité autour de trois piliers : agriculture positive, chaîne de valeur positive et choix positifs. Rozanne Drost, sustainability manager, nous montre comment cela fonctionne pour les chips Lay’s, fabriquées à Furnes.

Pratiques agricoles durables

Les chips commencent avec les pommes de terre, que Lay’s cultive le plus près possible de son usine de Furnes. “Nous introduisons des pratiques agricoles régénératives”, nous dit Rozanne. “Je pense à une consommation d’eau plus intelligente, à une amélioration de la qualité du sol, à une plus grande biodiversité et à de l’engrais à plus faible empreinte. Nos pommes de terre sont ainsi cultivées dans un souci accru de l’environnement.”

Les pommes de terre sont spéciales : des caractéristiques spécifiques les rendent plus adaptées aux chips. “Je dis ‘nos’ pommes de terre exprès, car elles présentent toutes les propriétés que doit avoir une bonne pomme de terre pour chips : une moindre teneur en sucre, une haute teneur en matière sèche et une forte résistance aux changements climatiques”, affirme Rozanne.

Du champ au paquet, tout va très vite. “Quand elles sont récoltées, les pommes de terre, qui sont cultivées dans la région de Furnes-même, arrivent à l’usine dans les deux heures. En moins d’une demi-heure, elles ressortent sous forme de paquets de chips.” Furnes produit deux millions de paquets de chips par jour, dont la Belgique est un important consommateur. Le transport du champ à l’usine se fait exclusivement avec du biocarburant. “Cela nous permet d’économiser 2.500 tonnes de CO₂ par an.”

Nous introduisons des pratiques agricoles régénératives, afin que nos pommes de terre soient cultivées avec plus de soin pour l'environnement.

Rozanne Drost
sustainability manager

Une production plus propre

Un investissement de 200 millions d’euros seront envisagé dans l’usine furnoise ces prochaines années, dont une bonne partie dans le développement durable. “La production de chips est assez énergivore”, explique Rozanne. “Nous visons d’ici 2030 une réduction de moitié de la consommation de carburants fossiles, via notamment des pompes à chaleur et du biogaz.”

La Flandre occidentale est régulièrement confrontée à une pénurie d’eau. PepsiCo s’engage dans la lutte contre ce problème. “D’ici fin 2025, nous restituerons 100 % de l’eau achetée à la terre ”, annonce Rozanne. “Nous travaillons depuis plusieurs années déjà avec Natuurpunt et le Westkustpolder à la restauration de l’eau via le réapprovisionnement en eau. Nous réutilisons également l’eau libérée pendant le processus de production afin de réduire notre consommation de moitié.”

De déchet à matière première

Parallèlement à la consommation énergétique, PepsiCo est aussi attentif à l’impact des emballages. Les produits Lay’s sont emballés dans des sachets en plastique monomatériau qui sont déjà recyclés pour refaire du p lastique neuf. “Nos paquets de chips peuvent aller dans les poubelles PMC – ce que beaucoup de gens ignorent”, explique Rozanne. “La fine couche d’aluminium n’est pas un obstacle au recyclage. Nous améliorons progressivement  les emballages et de plus nous collaborons avec Fost Plus en vue d’optimaliser l’infrastructure de recyclage à plus grande échelle.”

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Se régaler sans culpabiliser

Les choix positifs visent directement le consommateur. “Les chips restent un produit plaisir, mais nous les rendons plus saines quand c’est possible”, explique Rozanne. “Nos chips Lay’s contiennent 25 % de sel en moins que les produits similaires. Nous optons pour des choix plus sains tout en conservant la saveur et la qualité uniques de Lay’s.”

Avec la production de Lay’s, PepsiCo montre comment elle met sa stratégie de durabilité en pratique. De l’agriculture régénérative aux emballages circulaires et aux recettes plus saines, en passant par un transport plus durable, chaque étape compte dans la réduction de l’impact écologique.