La croissance du marché food-retail en Belgique piétine en ce premier trimestre. Entre la chute des volumes et les tardives vacances de Pâques, le marché a enregistrée une croissance nulle. C’est ce qu’indique le bureau d’études Nielsen.

Si les prix des produits FMCG ont été supérieurs de 0,9%, la baisse des volumes est venue contrebalancer les résultats en valeur du marché (Nielsen YOY Q1 2017). En cause? Un agenda défavorable, les vacances de Pâques étant tombées plus tard. En conséquence, les volumes de vente ont été inférieurs de 0,9%, menant en toute logique à une croissance nulle en valeur. 

Ce faisant, la Belgique fait un peu moins bien que la moyenne européenne qui est de +0,2%. Le continent entier éprouve des difficultés en volume, avec une baisse moyenne de 0,7%, et compense ceci par une hausse des prix (+0,9%). Mais comme dans tous marchés, de bons et moins bons élèves se font remarquer. Ainsi, la Turqui enregistre une croissance de 11,6%, la Slovaquie de 3,9% et la Hongrie de 3,4%. L’Espagne s’en sort elle aussi bien avec une croissance de 2,2%. A contrario, l’Allemagne perd 1,5%, tout comme le Royaume-Uni. La plus spectaculaire baisse est toutefois attribuable à la Grèce: -7,3%.

Faible inflation

Pour Nielsen, mieux vaut se concentrer sur le taux d’inflation, au plus bas en huit ans de temps. « Le chiffre de l'inflation des prix est ce qui est important à prendre en considération. La faible croissance globale des ventes et le déclin du volume dépendent uniquement du calendrier de Pâques » déclare Olivier Deschamps, Senior Vice President Retailer Services Europe chez Nielsen. « La croissance de 0,9% des prix est stable par rapport au 1% sur le total 2016. Cela indique qu’il y a peu de pression inflationniste sur le marché alimentaire européen ».