Comeos, la fédération du commerce et des services, tire la sonnette d’alarme : les magasins du centre de Bruxelles vendent sensiblement moins qu’à la même période de l’année dernière. Ils invitent les autorités bruxelloises à élaborer un plan ensemble.

« Les ventes en Région bruxelloise ont chuté après les attentats de Bruxelles. En mars, les commerçants du secteur Fashion ont constaté une baisse du chiffre d’affaires de 12,8% par rapport à l’année dernière », souligne Dominique Michel, CEO de Comeos. « Il s’agit des chiffres généraux pour la Région bruxelloise : à l’intérieur du Pentagone bruxellois, la situation est encore plus dramatique. Nous estimons que les ventes de ces commerçants ont plongé d’un cinquième par rapport à il y a un an. »

Problèmes structurels

« D’autres villes sont parvenues à redresser leur économie après des attentats terroristes. À Bruxelles, le problème est plus profond que celui des attentats : la zone située dans le Pentagone est confrontée à des problèmes structurels. Après l’introduction de la zone piétonne en juillet, le chiffre d’affaires s’était déjà contracté dans cette zone de 15 à 20%. Les problèmes de mobilité dus au mauvais état des tunnels repoussent aussi les clients », souligne Dominique Michel.

« Or le commerce mais aussi le tourisme, la culture et la mobilité créent de l’animation dans une ville. Nous proposons dès lors aux autorités bruxelloises d’examiner ensemble ces facteurs clés en vue d’élaborer un plan pour redonner son attractivité à notre capitale. Comme mesure de soutien, nous sollicitons en outre la suppression de la taxe sur les enseignes lumineuses ainsi que la suspension pendant un an de la taxe sur les prospectus », conclut  Dominique Michel.