Colruyt Group a lancé la première phase d’un projet viticole visant à mettre sur le marché un vin biologique belge issu de ses propres chais à l’horizon 2026.

Quatre premiers hectares de vignes ont été mis en terre à Frasnes-lez-Anvaing, et cinq autres suivront l’an prochain afin de compléter le vignoble qui doit permettre à Colruyt de proposer à ses clients son propre vin biologique belge d’ici 2026. « Le projet cadre tant dans la politique d’intégration verticale du groupe que dans sa stratégie agricole », explique l’enseigne dans un communiqué publié ce jeudi. De cette manière, Colruyt entend répondre à la demande de ses clients tout en augmentant sensiblement « l’offre de vin biologique belge sur un marché jeune et prometteur ». Dans un scénario favorable, le groupe espère une production annuelle de quelque 70.000 bouteilles de vin blanc, rosé et dans une moindre mesure rouge, issu de cépages Muscaris, Souvignier Gris, Johanniter, Solaris, Cabaret Noir, Carbernet Jura, Satin Noir ou encore Pinot Kors. « Étant donné la certification biologique, notre choix s’est porté sur des cépages résistants », précise Jean-Christophe Verschelde, expert vin au sein de Colruyt Group et vigneron amateur. « La viticulture belge est encore naissante, nous nous sommes dès lors basés sur les analyses des sols, les conseils des pépiniéristes, le comportement des cépages chez les vignerons existants, et, bien sûr, la dégustation de vins belges. » À l’heure actuelle, notre pays compte environ 700 hectares de vignobles pour une production annuelle avoisinant les 3 millions de litres, un engouement naissant que Colruyt entend suivre de près, explique pour sa part Saskia De Block, responsable Agriculture de Colruyt Group. « Immanquablement, la demande en vin belge de nos clients se fait de plus en plus insistante, motivée par l’intérêt pour une production locale toujours plus qualitative et la curiosité qu’elle suscite (…) En tant qu’acteur belge, Colruyt Group entend autant que possible proposer un assortiment belge, local, et en favoriser l’ancrage. Et parallèlement, nous voulons assumer un rôle actif dans la durabilisation de l’agriculture et stimuler l’innovation dans ce domaine. Et le faire pourquoi pas par nous-mêmes dans les catégories jugées importantes. »