Le péché mignon des Belges ne connaît pas la crise, sanitaire ou autre.  Le secteur du chocolat se porte bien et se montre même particulièrement dynamique. Nouveaux acteurs, nouvelles tendances… Nous faisons le point sur ce gourmand secteur.

Dans l’ensemble, le secteur du chocolat se porte bien, comme en attestent les derniers chiffres Nielsen disponibles (novembre 2021). Même si l’on observe des disparités selon les catégories, le marché a globalement crû de 1,1% en valeur et s’est montré stable en volumes (- 0,4%) par rapport à l’année précédente. En élargissant le scope aux produits dérivés comme les ‘candybars’, on peut même parler de jolie croissance : + 4% en valeur, + 2,9% en volumes. Des chiffres qui sont confirmés par les impressions recueillies auprès des acteurs de la filière. “Cette catégorie a encore connu une croissance en 2021”, confirme Karima Ghozzi, porte-parole de Delhaize. “Quant au chocolat belge, il est même en forte croissance. Ce qui est également le cas des ‘candybars’ comme les Snickers, M&M’s, Leo, etc.” Même son de cloche chez Galler, où l’on précise que la saison de Pâques 2021 a notamment été très positive tout comme l’été maussade, du moins au niveau de la demande en chocolat. “Et nous constatons que 2022 montre déjà des signaux positifs”, affirme Vanessa Fernandes, brand & community coordinator du chocolatier indépendant liégeois. “Au niveau du retail, la catégorie ‘pralines’ était en forte régulation à cause du Covid, notamment les formats ‘sharing’ et ‘gifting’ ne faisaient plus trop recette dans la mesure où l’on ne pouvait plus vraiment recevoir chez soi. Mais nous observons désormais également une reprise des ventes pour ce type de produits.”