De nombreux détaillants sont perdus : ils ne savent pas quels produits ils peuvent vendre ou non. Certains magasins vont même jusqu’à placer des bâches plastiques sur certains types de produits.

La confusion et le ressentiment à propos des nouvelles règles sont omniprésentes chez les détaillants. Il y a beaucoup de questions sur le règlement que le gouvernement a mis en place ce week-end : pourquoi les bougies sont-elles autorisées à la vente, mais pas les boules de Noël ? Pourquoi un magasin vend-il certains produits et un autre non ? Qui choisit ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas ? Et qui effectue les contrôles ? Ce sont des questions pour lesquelles il n'y a pas de réponse claire, ce qui signifie que dans la pratique, beaucoup de situations étranges surviennent. Puisque les jardineries sont autorisées à ouvrir, les consommateurs peuvent, par exemple, acheter un vrai sapin de Noël, mais ne sont pas autorisés à en acquérir un artificiel. Il en va de même pour les boules de Noël, car celles-ci sont soumises à la réglementation des magasins ‘non essentiels’.

Pour les magasins, il n'y a pas seulement un manque de clarté puisqu’ils risquent également une amende s'ils ne respectent pas les règles. Un gros problème si l'application de ces amendes en question dépend de l'interprétation. Chez Unizo, beaucoup de questions concernant les nouvelles mesures. Personne n'a cependant de réponse claire, pas même le gouvernement. Quand la question a été posée de savoir si les salons de toilettage pour chiens devraient suivre les mêmes directives que les coiffeurs, le ministre flamand Ben Weyts (N-VA) a déclaré qu'ils pourraient rester ouverts, tandis que la ministre fédérale Annelies Verlinden (CD&V) a répondu qu'ils auraient dû fermer, rapporte De Standaard. L'ennui suscité par ce manque de clarté ne disparaîtra pas de sitôt, même si l'intention est de clarifier les choses au plus vite.