600.000 euros pour soutenir 6 projets évitant l'emballage à usage unique

Six projets innovants recevront un coup de pouce financier pour leur lutte contre les emballages jetables. Les gagnants ont été sélectionnés parmi un total de 23 candidatures, dans le cadre du Green Deal Anders Verpakt, une initiative réunissant l'Agence publique des déchets en Flandre – l'Openbare Vlaamse Afvalstoffenmaatschappij (OVAM) – et plus de 80 entreprises, organisations et autorités publiques. 

15.000 tonnes ou 300 millions d'unités. C'est la quantité impressionnante d'emballages jetables dans le secteur de la distribution dont le Green Deal Anders Verpakt, créé l'année dernière, veut se débarrasser au cours des trois années à venir. "Au cours des dix dernières années, la quantité d'emballages à usage unique a augmenté de 10 %. Nous voulons inverser la tendance en utilisant davantage d'emballages réutilisables et des emballages plus intelligents", a déclaré ce collectif lors du lancement à l'OVAM. Plus de 80 entreprises, organisations et autorités ont signé l'accord. Pour donner un coup de pouce supplémentaire à la transition, le groupe de pilotage du Green Deal Anders Verpakt avait lancé un appel, permettant aux projets prometteurs de pouvoir compter sur un soutien financier.  En quelques mois, 23 projets ont été soumis. Parmi ceux-ci, le jury a sélectionné six projets, qui pourront désormais compter sur un financement de 600 000 euros au total. Il s'agit de projets qui misent sur les emballages réutilisables pour les repas livrés et à emporter, les boîtes à pizza réutilisables et les systèmes de réassort des supermarchés. "Choisir c'est renoncer, dit-on parfois, et c'est absolument vrai dans le cas de cet appel à projets", déclare Steve Sel (VIL), président du groupe de pilotage Green Deal Anders Verpakt. "Le grand nombre de projets de qualité soumis montre que les entreprises réfléchissent activement à la prévention et à la réutilisation des emballages. Le sujet est bien vivant et nous espérons évidemment que même les projets qui ne reçoivent pas de soutien financier auront un bel avenir. L'équipe Green Deal est déjà prête à apporter son aide dans ce domaine." La ministre flamande de l'environnement, Zuhal Demir (N-VA), est tout aussi enthousiaste. "En Flandre, nous sommes forts en matière de collecte et de recyclage des emballages. Il est encore mieux d'utiliser moins d'emballages jetables afin qu'ils ne doivent pas être recyclés et que nous réduisions encore la montagne de déchets. Je soutiens donc pleinement ces projets", a-t-elle déclaré.   

Voici les six projets :

1. KOMBAK - IVAGO, la ville de Louvain et Recycling Netwerk Benelux

IVAGO, avec le soutien de la ville de Louvain et de Recycling Netwerk Benelux, veut mettre en place une chaîne circulaire de matériel de restauration réutilisable pour les repas à emporter et à livrer à Gand et à Louvain. Selon les partenaires du projet, une transition dans ce secteur ne peut se faire que par une approche englobant toute la chaîne, et dans laquelle tous les maillons sont alignés. C'est pourquoi, par le biais d'un processus de co-création avec le secteur de la restauration et les acteurs du marché, ils veulent parvenir à un concept de large réutilisation qui tienne compte du matériau lui-même, du transport, du retour, du lavage, etc. Dans chacune des villes, une variante différente du concept sera testée afin de comparer deux systèmes.  

2. Système d'emballage réutilisable (RPS) - Smartmat et Red-use On-the-Go

Grâce au projet RPS, Smartmat passe d'un emballage en carton traditionnel à un emballage réutilisable pour ses boîtes repas. Pour réaliser ce projet, un système est mis en place pour traiter les emballages vides réutilisables. Ce faisant, le projet contribue à résoudre le problème du suivi des emballages réutilisables. Avec une réduction annuelle de 250 tonnes de boîtes en carton, le projet a un impact écologique direct. En outre, les partenaires du projet veulent faire évoluer le comportement des consommateurs car ils sont convaincus que l'emballage réutilisable est la direction que doit prendre la société.   

3. Borro - Homegrown Ventures et DeSter