La crise du coronavirus a donné un coup de fouet au e-commerce. Preuve en est que la majorité des Belges (54%) achètent désormais des vêtements en ligne, comme le montre la nouvelle étude de la fédération commerciale Comeos.

La dernière enquête de Comeos, qui a eu lieu le mois dernier auprès de plus de 2.200 répondants, démontre qu'en raison de la pandémie, la majorité de la population achète des vêtements via le commerce en ligne. Pour la première fois de l'histoire, le secteur de la mode obtient des scores plus élevés en ligne que dans les magasins physiques. L'électronique rattrape également son retard et les consommateurs belges achètent de plus en plus en ligne (49%). Aujourd'hui, les articles d'occasion en ligne sont également fort plébiscités, à savoir dans 35% des cas. Pour le moment, la nourriture et les boissons sont toujours achetées massivement dans les magasins physiques (91%), mais la question est de savoir si cela le restera à l'avenir.

Hygiène

Le nombre d'infections dues au coronavirus est le principal facteur qui pousse les acheteurs à se rendre en ligne plutôt que dans les magasins physiques. Pas moins de 76% des personnes interrogées indiquent qu'une augmentation des infections les empêche de reprendre les achats en magasin. La limite de temps en magasin ou le fait que les achats ont dû se faire seuls, ne sont pas des facteurs décisifs. Les clients indiquent qu'ils ont des difficultés avec les foules, les files d'attente et les conditions non hygiéniques.

Avec le Covid-19, la sécurité des achats est désormais un facteur qui influence le choix du magasin. De plus, dans le sondage, 77% indiquent que faire du shopping en toute sécurité est plus important que de pouvoir se garer dans le quartier.

Budget d'impact

Pour près de la moitié des répondants, le budget pendant la crise était le même qu'avant la pandémie. Pourtant, près de 40% indiquent qu'ils n'ont pas pu épargner à cause de Covid-19 et environ 38% déclarent acheter plus en ligne depuis le début de la crise. Bien que la plupart des répondants soulignent qu'ils achèteront davantage après la pandémie, en particulier dans les magasins physiques. Près de 30% veulent même dépenser plus en vêtements une fois la crise passée.