Verlinvest (AB InBev) acquiert une participation minoritaire dans la marque de cosmétiques Cible Skin

Verlinvest, la société d'investissement de la famille de Spoelbergh (AB InBev), a pris une participation minoritaire dans la marque française de soins de luxe Cible Skin. Elle poursuit ainsi ses investissements dans le secteur de la beauté.

Verlinvest semble vouloir renforcer sa présence sur le marché de la beauté. Après avoir investi dans la plateforme indienne de cosmétiques Purplle, la marque de produits de beauté Juicy Chemistry et récemment dans la clinique néerlandaise de botox et de chirurgie plastique Faceland, elle injecte maintenant de l'argent dans Cible Skin. Le montant exact payé par Verlinvest n'est pas connu. Fondée en 2015 par le pharmacien Raphaël Aknin et l'avocat Jean Ginefri, Cible Skin fabrique une variété de produits de soins de la peau, y compris des sérums, des crèmes hydratantes et des nettoyants, basés sur une méthodologie scientifique, pour aider à réparer et à rajeunir la peau. Elle dispose également d'une boutique phare à Paris et de plusieurs centres de beauté. La marque de beauté, qui est également très appréciée des célébrités, se porte très bien dans son pays d'origine, la France, mais aussi en Chine, où elle est présente depuis mars 2023. Elle y a réalisé un chiffre d'affaires de plusieurs millions de dollars. Grâce à l'aide de Verlinvest, Cible Skin pourra non seulement renforcer sa position, mais aussi s'étendre à d'autres pays. "Avec cet investissement de Verlinvest, Cible Skin pourra accélérer le déploiement sur nos deux principaux marchés, la France et la Chine, tout en évaluant le potentiel d'expansion en Europe et en Amérique", a déclaré le cofondateur Jean Ginefri. "Notre objectif pour les cinq prochaines années est de devenir le leader du marché des cosmétiques de luxe à base scientifique et nous pensons que Verlinvest est le partenaire idéal pour nous aider dans cette voie." Plus précisément, la marque de produits de beauté espère réaliser un chiffre d'affaires de quelque 300 millions d'euros en Europe, en Chine et aux États-Unis d'ici cinq ans.