La direction des chaînes Smatch et Match a annoncé un projet de plan de transformation. En conséquence, 210 emplois et 16 magasins sont aujourd’hui menacés. Ce plan parviendra-t-il à faire sortir les deux enseignes de l’impasse? Laurent Vanden Brande, membre de la direction, se veut confiant. « Nous savons que nous souffrons un problème d’image. Nous allons investir massivement dans celle-ci. »

Pour rendre Smatch et Match rentable, il faut couper et tailler: tel était le message de la direction à l’annonce de son plan de transformation. Les mesures sont fermes: 16 points de vente pourraient fermer leurs portes et 210 emplois pourraient être perdus. « Ne rien faire n’était pas une option, comme nous l’avons déclaré aujourd’hui au personnel et aux partenaires sociaux. Les pertes s’accumulent depuis 2013 », explique Laurent Vanden Brande. « Il est clair que le marché du retail est en pleine évolution. C’est pourquoi nous devions agir. Nous nous sommes livrés à une analyse de la rentabilité de notre parc commercial et nous avons également fait une projection sur l'avenir. Sur cette base, nous avons l'intention de fermer 16 magasins. »

Vous faites référence à la grande concurrence sur le marché du retail belge. Comment se fait-il que Match et Smatch en subissent tant les conséquences ?