Sauce bolognaise, passata, pesto... L’année dernière, nous avons tous fait une consommation massive de sauces chaudes. Car en temps de crise, les sauces, qui se conservent plus longtemps, font des miracles. Mais qu’en est-il entre-temps de cette catégorie ?

On s’en souvient tous : les rayons dévalisés et les immenses files à la caisse des magasins quand les Belges ont rempli leurs chariots à craquer par crainte de la crise, en mars de l’année dernière. La catégorie des sauces chaudes, et de manière plus générale aussi les pâtes et les autres catégories de produits à plus longue durée de conservation, a été une des catégories à avoir largement profité de la crise. Si on a alors atteint des chiffres d’affaires et des volumes record, ce comportement de stockage a pris fin, et nous sommes revenus à un monde ‘normal’. Ce qui se ressent aussi dans les chiffres. “Par rapport à 2020, le marché des sauces chaudes connaît en 2021 une nette diminution des ventes, tant en chiffre d’affaires qu’en volume, ce qui s’explique facilement par la forte augmentation inattendue des ventes (en chiffre d’affaires et en volume) en 2020 par rapport à 2019, une augmentation due au comportement des consommateurs pendant les confinements du Covid-19 et les périodes subséquentes/intermédiaires”, explique Hugo De Wit, Category Manager Food chez Mars. “À cette époque, les consommateurs ont acheté nettement plus de denrées de base en plus grosses quantités et de produits (comme les sauces chaudes) avec une longue durée de conservation.”