Plus qu’une solution de dépannage, la pizza est devenue un repas incontournable et s’est imposée dans les rayons surgelé et frais des magasins. Comment évolue l’écart entre les pizzas fraîches et surgelées ? Évoluent-elles en parallèle ou en concurrence ? Et quelles sont les dernières innovations dans la catégorie ? Nous avons sondé les acteurs du marché.

D’après les tendances observées l’année dernière, le marché belge de la pizza semble soumis à des tendances différentes, selon le type de produits. Selon les chiffres de NielsenIQ (MAT P13 2024), les pizzas fraîches voient leur volume augmenter de 8,9 % en dépit d’une hausse de prix importante (8,8 %), ce qui se traduit par une croissance en valeur très soutenue (18,4 %). Du côté des pizzas surgelées, on observe un léger recul en volume (-0,4 %), alors que le prix a pourtant baissé de 1 %. Conséquence logique : en valeur, la catégorie des pizzas surgelées recule de 1,4 % en valeur.

Fraîche ou surgelée ?

Le recul des performances des pizzas surgelées n’est pas nécessairement synonyme de baisse de popularité. Tout est relatif. Le marché est bien plus important en volume : il se vend trois pizzas surgelées pour une pizza fraîche. En valeur, l’écart est un peu plus faible : le chiffre d’affaires des pizzas fraîches représente environ 40 % de celui des pizzas surgelées, compte tenu d’un prix unitaire plus élevé. “Les pizzas surgelées restent très populaires et les consommateurs continuent de les réclamer”, nous affirme Johan De Blieck, key account manager Belux chez Wagner. “Le marché belge de la pizza connaît une croissance régulière, avec une augmentation estimée à environ 4 % entre 2023 et 2024”, ajoute-t-il. Matthias Claessens, senior trade & category manager chez Dr. Oetker nous dit : “Sur toute l’année 2024, nous remarquons une croissance en unités de 1,4 % des pizzas surgelées, une baisse en valeur de 0,7 % ainsi qu’une baisse des prix de 2,1 %. Avec une part de marché de 70 %, Dr. Oetker est le principal moteur de la croissance en volume, contribuant à hauteur de 90 % à la croissance.”