Les retailers non-food, confrontés à une crise sans précédent, demandent à ce que le secteur soit ajouté à la liste de ceux les plus cruellement touchés par la pandémie. “Chaque jour qui passe représente en Europe une perte de nombreux milliards.”

Les retailers non-food sont en mauvaise posture. La crise du coronavirus a fermé les portes de leurs magasins, pour une période qui va se prolonger. Nombreux sont ceux qui redoutent une vague de faillites, pertes d’emplois et enseignes disparaissant du paysage commercial. La fédération sectorielle Eurocommerce demande à la Commission européenne que le commerce non-alimentaire soit repris dans la liste des secteurs les plus touchés par la pandémie. Son CEO Christian Verschueren témoigne : “La liste a été établie avant qu’il ne soit décidé dans de nombreux pays de fermer les portes des magasins non-alimentaires. Ceux-ci, qui ont déjà fort à faire pour affronter la concurrence du shopping online, s’attendent à une crise majeure. Rien qu’en Allemagne, les retailers non-food enregistrent 1 milliard d’euros de perte par jour. Extrapolé à l’échelle européenne, ceci représente une perte de nombreux milliards.” Eurocommerce demande par ailleurs que les états reconsidèrent la réouverture de magasins non-food, avec de strictes conditions. “Pour certaines familles, le pet food, le DIY et les autres biens non-alimentaires sont tout aussi essentiels” commente Monsieur Verschueren.