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Chaque année, la livraison de colis coûte dans notre pays 188 millions d'euros à la collectivité. Plusieurs chaînes de magasins belges investissent aujourd'hui dans un outil permettant de réduire ces coûts.
Chaque année, 365 millions de colis sont expédiés à partir d'achats en ligne dans notre pays. Cela représente 188 millions d'euros de coûts écologiques et sociaux, a calculé la VUB à la demande de la fédération professionnelle Comeos. C'est la première fois que le coût social et écologique du commerce électronique dans notre pays est calculé. Cette étude a été réalisée avec le soutien financier de la Ministre fédérale de la Fonction publique et des Entreprises publiques, Petra De Sutter (Groen). "Les livraisons ont un impact direct en contribuant aux émissions de CO, à la pollution de l'air, à la pollution sonore, aux accidents de la circulation et aux embouteillages, aux dommages causés aux infrastructures, ainsi qu'à la production et à la distribution de carburants. Ces coûts ne sont pas pris en compte aujourd'hui", explique Koen Mommens, professeur à la VUB, dans les journaux de Mediahuis.
C'est une question qui préoccupe les consommateurs. Une enquête de Comeos menée auprès de 2 500 Belges a montré que 45 % d'entre eux estiment qu'il est important que l'impact de leur livraison soit le plus faible possible. Près de six Belges sur dix (59 %) sont prêts à attendre leur colis plus longtemps pour le permettre. Un cinquième d'entre eux serait prêt à payer plus cher pour y contribuer, et parmi les jeunes (18-24 ans), ce chiffre atteint un tiers (33,4 %).
Comeos a développé Smartdrop, un outil de calcul qui peut réduire l'impact du commerce électronique. "Il permettra bientôt aux acheteurs en ligne de voir comment préserver au mieux l'environnement. Si vous commandez, par exemple, un grille-pain, l'outil calcule comment l'acheminer chez vous de la manière la plus écologique possible", explique la Ministre De Sutter. L'outil montre aux commerçants quelle est l'option la plus durable pour acheminer leurs produits vers les consommateurs, en tenant compte de toutes sortes de facteurs, tels que les conditions de circulation locales et les différents types de véhicules. Il appartient aux commerçants d'intégrer l'application sur leur site web. Les enseignes Vanden Borre et Ava sont les premières à lancer l'option. Avant la fin de l'année, Decathlon, Dreamland et Ici Paris intégreront également l'outil. L'objectif est que tous les retailers finissent par investir dans l'outil.
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