En un an, le food-retail a été considéré par le grand public comme une valeur refuge. Cette “sécurité” contraste avec l’instabilité d’autres secteurs comme l’horeca ou l’événementiel, mis à mal par les fermetures obligatoires. Vu cette mise en lumière, de nouveaux candidats franchisés frappent-ils à la porte de la grande distribution ? Morceaux choisis.

En forçant un peu le trait, le candidat franchisé type est un homme entre 40 et 50 ans qui, grâce à une première vie professionnelle et une certaine assise financière, se lance dans la gestion d’un supermarché. Il y a évidemment d’autres profils et il devrait même y en avoir encore plus cette année 2021. Depuis un an, le secteur du food-retail a en effet connu un regain d’intérêt, notamment parce qu’il n’a jamais été mis à l’arrêt, ensuite car il a fait preuve d’une certaine solidité, enfin parce qu’il a engrangé de bons résultats. Ce succès a-t-il dès lors incité de nouveaux venus à se lancer dans l’aventure de la franchise ? “Avec la crise sanitaire, nous avons constaté un succès croissant du partenariat franchise en commerce alimentaire, car il est considéré comme une valeur refuge et qu’il fournit un service incontournable à la population”, souligne Siryn Stambouli, porte-parole de Carrefour, dont le réseau compte 703 magasins franchisés. “Se lancer dans un partenariat d’affaires avec un franchiseur de renom est devenu source d’avenir fructueux et de prospérité.”