Après un été 2021 parmi les plus pluvieux jamais enregistrés et une année 2020 dont on  se souviendra longtemps, la catégorie des glaces espère de meilleurs résultats cette année.

Le printemps est là, les températures se mettent à grimper et on se prend à rêver d’un été doux et ensoleillé, de vacances et ... de glace ! C’est le produit plaisir par excellence, que l’on savoure avec bonheur les chaudes journées d’été. La catégorie espère faire mieux cette année que l’année dernière, 2021 s’avérant très décevante. Les chiffres de NielsenIQ sont sans équivoque : recul de 11,4% en valeur et de 11,9% en volume (chiffres annuels arrêtés fin février). L’été particulièrement humide, et c’est un euphémisme, n’y est pas pour rien. “La catégorie est évidemment fortement dépendante de la météo. L’été 2021 a été marqué par une absence quasi totale de périodes chaudes. Même si les températures moyennes ont été proches de la norme, les températures n’ont jamais été supérieures à 30°C”, dit-on chez Carrefour. “Et puis il y a eu les inondations catastrophiques de juillet. C’est l’été le plus humide jamais enregistré par l’IRM.” Un autre facteur a joué un rôle non négligeable : le Covid. “2020 a été une excellente année. D’abord il a fait beau et ensuite, les mesures de confinement – télétravail et restrictions des déplacements – ont fait augmenter la consommation à domicile en général”, rappelle Kathy Heungens, porte-parole de Mars. “Dans ce contexte, égaler les performances 2020 aurait de toute façon été un fameux défi. Mais restons positifs, nous avons devant nous de belles opportunités de croissance pour la catégorie.” Notons encore que plusieurs fabricants ont pâti des rappels de produits effectués l’an dernier en raison de problèmes liés à la présence d’oxyde d’éthylène dans certains ingrédients.