Manger de la viande est mauvais pour la santé, mauvais pour la planète et mauvais pour les animaux. La consommation de viande est de plus en plus ouvertement critiquée. À tort, affirme la diététicienne et auteure américaine Diana Rodgers dans son livre et documentaire ‘Sacred Cow’. “Je mange de la viande tous les jours. C’est plus durable et plus sain que ce que beaucoup le prétendent.”

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le documentaire ‘Sacred Cow’ commence dans la commune de Sint-Idesbald, sur le littoral belge. Diana Rodgers y suit le boucher de qualité Hendrik Dierendonck, lequel explique comment il veille en sa qualité de boucher au bien-être animal et quelles sont les questions qu’il se pose : d’où vient l’animal, a-t-il eu une bonne vie, a-t-il été correctement abattu, l’éleveur a-t-il bien fait son travail ? Selon Diana Rodgers, il montre ainsi que la production de viande peut aussi se faire autrement. “Au début, ça m’a semblé bizarre de voler jusqu’à Bruxelles pour filmer un boucher belge, mais Hendrik Dierendonck est un personnage tout à fait fascinant. Il a grandi dans une boucherie, possède un restaurant Michelin, élève lui-même ses animaux et est un véritable amoureux et passionné de viande. J’ai fait sa connaissance via le professeur de la VUB Frédéric Leroy, que j’admire depuis longtemps et qui m’avait parlé de lui. Il trouvait que je devais le rencontrer. Et il avait raison : Hendrik est une personnalité unique. J’ai regretté de pouvoir à peine parler de lui. J’aurais pu lui consacrer un documentaire entier.”