Les cafés glacés, une catégorie qui présente depuis dix ans déjà une croissance à deux chiffres, continue d’afficher d’excellents résultats. Et même la crise du coronavirus, la guerre en Ukraine ou l’été le plus pluvieux jamais vu l’année dernière ne peuvent rien y changer.

La catégorie des cafés glacés a connu des années fastes. Si l’on en croit Albert Heijn, les ventes ont quasiment doublé en l’espace de 2 ans. Ou, comme Carrefour le fait remarquer : “C’est une catégorie qui progresse chaque année avec des performances nettement supérieures à la moyenne des autres catégories (+ 6% en volume en 2021).” Ces chiffres de croissance sont confirmés par NielsenIQ (MAT P03) : l’année dernière, la catégorie a progressé de 21,05% en valeur et de 6,76% en volume. Cette hausse en termes de valeur a été favorisée par une hausse de prix de 13,39%. La catégorie, qui se divise en gobelets et canettes, a de reste surtout été emmenée par les gobelets (multiplication par deux par rapport à l’année dernière), de sorte que le segment représente maintenant 55% du volume, selon Jet Import. “Le corona et ses confinements ont en tout cas eu un impact sur la forte croissance observée dans les cafés glacés : les gens étaient moins sur la route et venaient moins souvent faire leurs courses. La hausse enregistrée ces dernières années aurait donc pu être plus importante encore”, témoigne Colruyt. “Mais nous avons par contre vu que les gens s’accordaient leur petit plaisir pendant les lockdowns. En dépit du fait que nous nous déplacions moins, ces petits moments de plaisir nous ont quand même permis d’enregistrer une hausse au sein de cette catégorie.” La météo est un autre facteur d’influence sur les ventes. Le café glacé est essentiellement consommé en été. “Les produits ont tellement été appréciés que les clients ont continué à acheter des cafés glacés même pendant l’été infect de l’année dernière”, déclare Eric Pierard, brand manager chez Solinest (Starbucks).