Couche-Tard ne mettra pas la main sur Carrefour. La société canadienne et la chaîne de supermarchés française ont interrompu les discussions après que le gouvernement français ait posé son voté à ce rapprochement.

La haute direction de Couche-Tard s'était rendue à Paris pour offrir des garanties au gouvernement français. La société canadienne a déclaré qu'elle était prête à injecter des millions dans Carrefour et à ne pas supprimer d'emplois pendant les deux prochaines années, mais ces arguments n'ont pas fait plier le gouvernement. Les deux sociétés restent en contact, comme elles l'évoquent dans un communiqué de presse. Ils étudient les possibilités de partenariats opérationnels, tels que l'achat de produits ou l'optimisation de la distribution lorsque il est possible de mettre en place des réseaux. Les Canadiens étaient prêts à offrir environ 20 euros par action, ce qui correspond à plus de 16,4 milliards d'euros pour Carrefour.