La pénurie actuelle de main-d'œuvre inquiète fortement le retail. Le nombre de postes vacants dans les commerces de détail et de gros n'a jamais été aussi élevé. En cause, un très mauvais cocktail : bas salaires, possibilités de carrière limitées, perception erronée du secteur et concurrence d'autres secteurs. Si l'on ajoute à cela le vieillissement de la population, on peut dire qu'il y a du pain sur la planche. Les agences d'intérim et des formations adéquates peuvent aider le secteur à sortir de l'ornière. 

En Flandre, les postes à pourvoir n'ont jamais été aussi nombreux. L'année dernière, le VDAB (pendant du FOREM wallon et de l'ORBEM bruxellois) a enregistré pas moins de 362.500 employés, tous secteurs confondus. C'est 51% de plus qu'en 2020 et le double d'il y a dix ans. Parallèlement, le nombre de demandeurs d'emploi en Flandre a diminué de 8,5% en un an selon l'agence d'intérim Tempo-Team. Le secteur du commerce de détail et de gros est l'une des principales victimes de ce flux limité. En septembre 2021, par exemple, le VDAB a reçu 1.608 offres pour des postes de vendeur et d'assistant de magasin, soit environ 600 de plus que deux ans auparavant. L'organisme fait état d'une augmentation similaire pour les gérants de magasins, les bouchers, les magasiniers et les emplois dans la logistique.