Crise du bio ? Pas dans toutes les catégories, affirme Ludo Segers, consultant en logistique chez Marma. Ces deux dernières années, le grossiste en produits bio s’est davantage concentré sur le frais et l’ultra-frais. “Les consommateurs délaissent les produits les plus chers, les surgelés et les produits de soins personnels”, explique-t-il.

“Nous constatons le recul des aliments secs, des surgelés et des produits de soins personnels. En revanche, il y a une stabilisation voire une légère progression du frais et de l’ultra-frais (légumes, fruits, viande et poisson) sur lesquels nous misons beaucoup. Le marché est en difficulté, en particulier les magasins spécialisés. La a baisse et les clients achètent moins. Depuis ses débuts, le marché bio a toujours été un marché en croissance. Il n’était pas difficile aux nombreux acteurs d’augmenter leurs ventes. Mais c’est fini. Il n’y a plus de croissance dans les magasins spécialisés que nous fournissons. Les prix et les volumes sont notoirement plus bas.”