Depuis six mois, un nouvel acteur du quick commerce est actif à Bruxelles : Into Basket, un projet de deux jeunes frères entreprenants. Ils ne manquent pas d'ambition : ils ont un magasin à Woluwe-Saint-Lambert et veulent aussi s’implanter à Anvers, Bruges et Gand, entre autres, avec un magasin physique. 

"J'ai de l'expérience dans le retail. J'ai travaillé comme vendeur chez Colruyt et j'ai été gérant d'un magasin Carrefour", explique Efrem Akay (23 ans), qui a fondé Into Basket avec son frère. L'entreprise promet de livrer les courses à ses clients 7 jours sur 7 et de 10h à 23h en quelques minutes dans 10 communes bruxelloises : Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre, Evere, Auderghem, Schaerbeek, Saint-Josse-ten-Noode, Ixelles, Etterbeek, Watermael-Boitsfort et Bruxelles. L'assortiment comprend plus de 1 000 produits, tous de marque A. En termes de prix, Into Basket se situe "entre Colruyt et Delhaize", explique M. Akay. Les coursiers utilisent des vélos électriques pour livrer les courses aux clients, après qu'ils aient passé une commande via l'application ou le site web.

Comment est née l’'idée de l'entreprise ? "Elle a vu le jour pendant la période Covid, lorsque les gens étaient réticents à se rendre dans les magasins physiques et à toucher les produits. Nous avons travaillé dur pendant deux ans pour que l'application et le site web soient parfaitement au point, afin que les clients ne soient pas gênés par le fait que nous nous lancions." Il faut reconnaître une qualité aux deux frères : il faut avoir du cran pour se lancer dans une entreprise de quick commerce, après que Gorillas et d'autres aient disparu du marché belge par manque de rentabilité. Cela ne décourage pas Akay : "Nous faisons plus que des livraisons rapides à domicile. Nous avons aussi un magasin à Woluwe-Saint-Lambert, sur une surface d'environ 250 mètres carrés. Les gens peuvent également venir chez nous, commander et attendre que nous préparions leurs courses. Nous sommes aussi un point de retrait pour les colis de PostNL et Bpost".

Efrem Akay a abandonné son emploi pour se consacrer à son projet. "Je suis jeune et je n'ai pas peur des risques. Je veux y aller à fond, c'est la seule façon de réussir. Je sais que beaucoup de joueurs ont abandonné, mais je pense que les gens commencent à utiliser de plus en plus la technologie lorsqu'ils font leurs achats. À l'avenir, ce phénomène ne fera que s'amplifier. Mais nous avons aussi l'ambition d'ouvrir davantage de magasins physiques. Nous pensons à Gand, Anvers, Bruges : des villes où il existe un marché pour ce que nous offrons. Il y a suffisamment de consommateurs qui veulent faire leurs courses rapidement et facilement.