La Société Anonyme Établissements Franz Colruyt va changer de nom à partir du 1er octobre, pour officiellement adopter celui par lequel on la désigne déjà : Colruyt Group. Mais elle va aussi, comme chaque année, offrir à ses collaborateurs l'opportunité de souscrire à une augmentation de capital. 

Dans son récent rapport du conseil d’administration, Colruyt annonce une augmentation du capital réservé aux membres du personnel de Colruyt Group. Celui-ci offre déjà depuis 1987 à ses employés la possibilité de souscrire à une augmentation de capital de la Société Anonyme Établissements Franz Colruyt, celle-là même dont le nom va officiellement changer au 1er octobre prochain, pour correspondre à sa dénomination officieuse et plus courante : Colruyt Group.

Les employés du groupe ont donc l’opportunité de souscrire et d’investir ainsi dans l’entreprise. Mais en font-ils usage ? Selon le secrétaire général du conseil d’administration, c’est environ 5% du personnel qui souscrit chaque année, avec des variations dépendant du prix de souscription et du cours de l'action au moment de souscrire. Si le cours de l’action et le prix de souscription (après déduction de la décote) sont proches, l'avantage apparait moins évident. Le cours de l'action ayant beaucoup évolué à la baisse ces dernières années, ces augmentations de capital réservées au personnel ont récolté moins d’argent . En 2022, 5,5 millions d'euros ont été levés contre une fourchette allant de 10 à 15 millions d’euros durant les années précédentes. La réduction maximale pouvant être légalement accordée est de 20% ; le groupe accorde en moyenne une réduction de 15% sur le prix moyen 30 jours avant l’assemblée générale extraordinaire. Toujours selon le secrétaire général du conseil, entre 200 000 et 500 000 actions ont été créées au cours des 10 dernières années. Ces nouveaux actionnaires ont directement droit à leurs dividendes mais les nouvelles actions émises sont bloquées pendant cinq ans pour ensuite être transférées sur les comptes-titres des bénéficiaires.

Par ailleurs, Nathalie Roisin, responsable presse du groupe, explique que lorsqu'il y a une décision d'octroyer une participation aux bénéfices aux collaborateurs, auparavant, ces derniers pouvaient choisir l'argent ou les actions. La loi ayant changé, il a fallu choisir. L'entreprise a opté alors pour les bénéfices en argent, puisque telle était la formule la plus populaire parmi le personnel.