Les yaourts, desserts et fromages blancs forment une catégorie très importante. Si l’année 2020, marquée par le Covid, lui avait valu d’enregistrer d’excellentes performances, le contexte général d’inflation fait que ses ventes, en volume comme en valeur, sont depuis lors en retrait.

En soi, l’histoire n’a rien d’original : elle s’applique à de très nombreuses catégories fmcg. L’année 2020 fut particulièrement faste, mais aussi atypique. Confiné à domicile, le consommateur adapta son mode de vie : plus de télétravail et de repas pris à domicile, parfois avec les enfants privés d’école, et bien moins de consommation out of home. Un contexte propice à faire gonfler les ventes, et ce fut effectivement le cas : même après que se fut estompé le principal pic de ventes de l’année 2020, les données NielsenIQ faisaient état au printemps 2021 (MAT P5 2021) d’une évolution toujours favorable : + 2.36% en valeur, + 1.15% en volume. En soi, une jolie performance, puisqu’au cours des années précédant le Covid, la catégorie avait plutôt tendance à plafonner. Manifestement, si le Covid perdait peu à peu son caractère de crise, certaines des habitudes de vie (télétravail) et de consommation (petit déjeuner à domicile) prises à cette occasion se maintenaient, et les yaourts en profitaient.