Dans le cadre du plan quinquennal « Ensemble pour moins de déchets sauvages », Colruyt Group lance une nouvelle action à grande échelle pour s’attaquer à cette problématique. Une infrastructure adaptée et une campagne nationale de sensibilisation ont pour but d’encourager les collaborateurs et les clients à lutter contre les déchets sauvages. "Une première dans notre pays" souligne le retailer. Pour mener à bien ce projet, le groupe investira 700.000 euros.

Le problème des déchets sauvages ne cesse de croître, notamment sur le parking des magasins. C’est pourquoi l’année passée, Colruyt Group a réalisé un projet pilote dans le cadre du plan d’action « Ensemble pour moins de déchets sauvages ». Des poteaux cendriers et îlots de tri composés de différentes poubelles pour les déchets résiduels et PMC ont été installés sur 11 parkings de magasins Colruyt et divers sites centraux, comme les centres de distribution. Grâce à ces infrastructures supplémentaires, le distributeur entendait inciter ses collaborateurs et les consommateurs à jeter correctement leurs déchets. Et les résultats étaient probants : sur les sites pilotes, le volume de déchets sauvages a été réduit d’un quart et les déchets étaient jetés dans les poubelles adéquates. De plus, le score de propreté avait augmenté partout de manière significative.

 « Cette expérience montre que l’influence positive offre une solution satisfaisante pour faire changer les mentalités, comme dans le cas de la problématique des déchets sauvages. En fournissant l’infrastructure adaptée, vous donnez littéralement le petit coup de pouce nécessaire aux gens pour les inciter à jeter correctement leurs déchets. Car bien qu’ils sachent qu’ils ne doivent pas jeter leurs déchets sur le sol, les mentalités n’ont pas encore changé. Et c’est précisément ce que cette approche parvient à faire. Elle est aussi plus efficace sur le long terme, car elle demande peu d’effort », explique le professeur Sigfried Dewitte (KU Leuven), spécialisé dans les changements comportementaux.

220 parkings de magasins, centres de distribution et autres sites

Colruyt Group déploie désormais ce projet pilote à grande échelle. Les parkings de plus de 220 magasins Colruyt, centres de distribution et autres sites gérés par Colruyt Group seront équipés d’au moins 1 poteau cendrier et 1 îlot de tri avec des poubelles pour les déchets résiduels et les PMC. Ce nombre sera plus élevé aux endroits où la quantité de déchets sauvages est plus importante.

Investissement de 700.000 euros

Cette année, concrètement, le groupe investit 700 000 euros dans 600 nouvelles poubelles, 600 poteaux cendriers et 30 poubelles suspendues. Le distributeur veut ainsi s’attaquer à tous les types de déchets sauvages. Vic De Meester, coordinateur environnemental pour Colruyt Group, ajoute : « Nous voulons provoquer un effet de levier, tout d’abord par l’intermédiaire de nos collaborateurs, mais aussi de nos clients. Nous endossons notre responsabilité sociétale en donnant le bon exemple et en offrant l’infrastructure adaptée. »

Campagne de sensibilisation nationale

Colruyt Group mène aussi une campagne de sensibilisation nationale sur les déchets sauvages en installant notamment des publicités ainsi que des affiches en magasin et sur les arrêts de bus à proximité des magasins. En effet, les espaces publics aux alentours des magasins sont particulièrement sujets au dépôt de déchets sauvages.

Emballages

Le message « Ensemble pour moins de déchets sauvages » se retrouve également sur six références de boissons fraîches et chips Everyday – soit quelque 4,4 millions de produits au total – dans le but d’encourager les consommateurs à jeter les emballages dans les poubelles adaptées. Il s’agit des emballages qui finissent typiquement en déchets sauvages.

Challenge

Enfin, le distributeur lance un défi à tous ses clients et membres du personnel en leur demandant de réaliser une vidéo dans laquelle ils jettent leurs déchets de la manière la plus originale possible.

« Nous misons plus que jamais sur un changement des mentalités à long terme. Une nécessité pour mettre un terme à la problématique des déchets sauvages dans les lieux publics. Tout le monde trouve logique de jeter ses déchets correctement chez soi, mais à l’extérieur, ce n’est pas encore le cas. Nous devons absolument changer les mentalités. L’expérience avec les îlots de tri prouve qu’un changement est possible. De plus, nous optons pour une approche globale de la question, car les déchets sauvages ne sont pas composés uniquement de bouteilles en plastique et de canettes. Grâce à tous ces efforts, avec nos quelque 30 000 collaborateurs, nous soutenons les pouvoirs publics dans la lutte contre les déchets sauvages. », conclut Vic De Meester.