Le chiffre d’affaires de Ferrero a augmenté de plus de 10% au cours de son exercice décalé 2021/2022 pour atteindre 14 milliards d’euros, s’est félicité le géant italien dans un court communiqué publié jeudi.

Ferrero International S.A., la maison-mère du groupe Ferrero (Nutella, Kinder…), a clôturé l'exercice 2021/2022, qui s’est achevé le 31 août dernier, sur un chiffre d'affaires consolidé de 14 milliards d'euros, soit une augmentation de 10,4% par rapport à l'année précédente. « L'exercice 2021/2022 a été marqué par un environnement économique et géopolitique difficile », a commenté l’entreprise. « Le groupe a pu se développer malgré ces défis grâce à la résilience de ses collaborateurs, de ses marques et de son modèle économique. Les marques emblématiques telles que Nutella, Ferrero Rocher, Kinder Bueno et Kinder Joy ont enregistré une croissance des ventes nettes, tirée par les États-Unis et l'Italie, accompagnée d'une consolidation des parts de marché dans la plupart des régions. » La galaxie Ferrero International S.A. compte à ce jour plus de 100 sociétés et quelque 30 usines de fabrication dans le monde entier, pour une présence directe ou indirecte dans plus de 170 pays. Au 31 août 2022, les effectifs du groupe s'élevaient à 41.441 salariés, contre 38.767 un an plus tôt.

Discrétion

Le groupe italien, généralement discret, ne s’est par contre pas étendu sur les autres pans de ses résultats. En effet, aucune trace des bénéfices du groupe dans le communiqué de jeudi. Rien non plus concernant l’impact des acquisitions réalisées au cours de l’exercice sur le chiffre d’affaires consolidé, ni sur les conséquences financières de la crise de la salmonelle qui a touché l’usine Ferrero d’Arlon au premier semestre de 2022. Pour rappel, la contamination avait entraîné la fermeture de l'usine belge, la plus importante du groupe, pendant de nombreuses semaines et le rappel de ses produits Kinder après que des cas de salmonellose eurent été constatés dans plusieurs pays européens. Dans la presse ce vendredi, Johanna Takkinen, spécialiste des maladies à l’ECDC, l’autorité européenne de santé publique basée à Stockholm, a déclaré que « sans une action claire et coordonnée dans toute l’Europe et au-delà, des milliers d’enfants supplémentaires auraient pu tomber malades et beaucoup seraient peut-être morts ».