Alors que l’obligation de proposer le paiement électronique approche à grands pas, le fournisseur de services de paiement CCV a dévoilé mardi les résultats de sa dernière étude menée auprès des commerçants et consommateurs belges. En voici les principaux enseignements.

À compter du 1er juillet 2022, c’est-à-dire dans trois mois, l’ensemble des commerçants du Royaume seront tenus de proposer à leurs clients au moins une forme de paiement électronique. « Les consommateurs sont enthousiastes et la majorité des commerçants sont également complètement d'accord », résume Sam Arckens, directeur commercial de CCV, en préambule de l’étude publiée par le fournisseur de services de paiement basé à Ypres. « Cependant, nous devons encore faire un effort pour atteindre un petit groupe de commerçants qui ne sont pas aussi réceptifs quant au changement de loi : il y a encore beaucoup d'idées fausses qui circulent. »

Les principaux enseignements de l’étude

  • Plus d'un commerçant sur cinq (21%) n'acceptait toujours pas le paiement électronique au moment de l'enquête. Dans ce domaine, la Wallonie (26% de commerçants qui ne l'acceptent pas) affiche un retard par rapport à la Flandre (18%).
  • 28% des commerçants qui n'acceptent pas encore les paiements électroniques ne sont pas au courant que l’obligation arrive.
  • Le top 3 des raisons invoquées par les réfractaires : ‘Le client n’est pas demandeur’ (27%), ‘C’est trop cher’ (26%), ‘Il y a un distributeur de billets pas loin’ (18%).
  • Les solutions de paiement les plus plébiscitées par les commerçants : cash (69%), terminal de paiement (59%), virement (49%), application de paiement (42%), etc. CCV précise cependant qu’une fois que le choix du paiement électronique a été fait, celui-ci devient le mode de paiement préféré des commerçants.

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