Pour Greenyard, l'année fiscale 2019/2020 a été une année de reprise, grâce à la mise en place d’un plan de transformation efficace. Pour assurer sa réussite, ce dernier s’est basé sur trois piliers fondamentaux.

Pour sa reprise financière, Greenyard a mis en place un plan de transformation basé sur la revitalisation de ses relations commerciales, l'amélioration de son excellence opérationnelle et l'exploitation de sa taille au profit du groupe et de ses clients ainsi que sur la rationalisation de son empreinte, en se recentrant sur son activité principale et en procédant à des désinvestissements.

Les ventes de Greenyard ont augmenté de 3,8% et ont ainsi atteint les 4,06 milliards d'euros, ce qui correspond pratiquement aux attentes de l'entreprise, tandis que la perte nette est passée de 192 millions d'euros à 68 millions d'euros. Parallèlement, l’entreprise poursuit le renforcement de ses relations à long terme avec Delhaize, Carrefour Belgium, REWE Group et Tesco pour l'approvisionnement en produits frais. Des partenariats qui ont, comme le rapporte la société, un impact positif sur ses résultats financiers.

Greenyard a précédemment indiqué que l'EBITDA ajusté pour l'année fiscale 2019/2020 a augmenté plus rapidement que prévu en atteignant 95,7 millions d'euros (sans tenir compte de l'impact des nouvelles règles de l'IFRS16). La société déclare également que la crise du coronavirus a eu un impact positif pour elle. La population a commencé à manger plus sainement et davantage à la maison, ce qui a boosté les ventes de fruits et légumes. Greenyard prévoit un EBITDA ajusté entre 100 et 105 millions d'euros l'année prochaine. Pour l'année 2019-2020, Greenyard ne versera pas de dividende et l'entreprise poursuivra ses désinvestissements comme prévu.