Le CEO de PostNL Belgique, Rudy Van Rillaer, et son numéro deux figurent parmi les neuf personnes interpellées lundi lors de perquisitions sur trois sites de l’entreprise de livraison. Selon Het Laatste Nieuws, les deux hommes sont toujours en prison et font face à de lourdes accusations.

Accusés de diriger une organisation criminelle, de trafic d'êtres humains, de falsification et de détachement illégal, le CEO de Post NL, son directeur des opérations, ainsi qu’un troisième employé de l’entreprise se trouvent actuellement en prison, affirme le quotidien flamand, qui ajoute que les autorités judiciaires devraient se prononcer sur leur sort vendredi. De son côté, l'entreprise de livraison de colis s’est jusqu’à présent limité à confirmer que trois personnes étaient toujours en détention sur les neuf interpellations qui ont eu lieu lundi, au cours des perquisitions sur les sites de Turnhout, Wommelgem et Willebroek. Ces deux derniers dépôts sont par ailleurs toujours sous scellés.

« Il est grand temps d'agir à plusieurs niveaux. Il faut changer quelque chose dans la législation pour que le risque d'exploitation devienne plus faible », a réagi auprès de VTM NIEUWS Petra De Sutter. La vice-première ministre et ministre de la Poste planche sur un projet de loi qui vise à contraindre les entreprises comme PostNL, DPD ou encore GLS à faire davantage appel à du personnel salarié, et ainsi limiter les risques de fraude sociale.