Ces dernières semaines, les enseignes Aldi, Colruyt et Carrefour ont chacune mis en place une campagne dans laquelle le prix joue un rôle crucial. Lidl veut également mettre l'accent sur les prix. La crise augure-t-elle le début d'une nouvelle guerre des prix ?

De nombreux Belges sont temporairement ou complètement au chômage en raison de la crise, ils font donc beaucoup plus attention à l'argent qu'ils dépensent lors de leurs visites dans les magasins. Lidl en est bien conscient et veut redevenir plus "agressif sur le plan des prix". Selon le Lebensmittel Zeitung, il se concentre sur sa carte de fidélité numérique Lidl Plus et ses offres spéciales pour attirer les consommateurs qui ont été financièrement touchés par la pandémie. Carrefour répond également aux nouvelles circonstances : il a réduit le prix de 1 000 produits dans les magasins belges à partir du 27 mai. Les réductions peuvent atteindre 15 %. "Cette réduction de prix sera sans aucun doute bénéfique pour le portefeuille des Belges, qui sont souvent en difficulté dans cette période particulière », explique-t-on chez Carrefour. « Carrefour veut améliorer le pouvoir d'achat de ses clients et aider les Belges à traverser la crise. » Un peu plus tôt, Aldi avait également pris conscience que la crise a eu un impact important sur la situation financière des familles. Elle s'est terminée par une nouvelle campagne intitulée « T’en as eu pour combien ? », dans laquelle elle souligne que les clients doivent pouvoir obtenir un chariot complet à un prix bas, et ce avec la meilleure qualité possible. "La crise du coronavirus secoue le marché et de nombreux clients sont très incertains autour de leur avenir financier", explique Isabel Henderick, directrice générale du marketing et de la communication chez Aldi. "Nous avons remarqué que le client attache plus que jamais de l'importance aux prix bas, aux produits frais, aux promotions, aux achats rapides et à la proximité. »