Depuis 1960, les éleveurs de poulets fermiers Label Rouge s’emploient à défendre une agriculture durable de qualité, en phase avec les attentes sociétales actuelles grâce à un cahier des charges strict. “Encadré par l’Etat, ce cahier des charges garantit aux consommateurs des volailles élevées en plein air dans un environnement qui préserve la nature et le bien-être animal”, évoque Benoît Drouin, vice-président du Synalaf, le Syndicat National des Labels Avicoles de France. 

Créé en 1960, le Label Rouge est un vrai pilier de la gastronomie française, qui rayonne bien au-delà des frontières hexagonales, dont en Belgique. Apposé sur de nombreux produits, ce signe officiel de qualité concerne les filières de la volaille, de la viande, de la charcuterie, des œufs et ovoproduits, des fruits et légumes, des produits laitiers, des produits de la mer, etc. 

Côté volaille, pas moins de 6.000 producteurs français respectent le cahier des charges Label Rouge. “Cela représente 100 millions de volailles labellisées par an,  20 % de la consommation de poulet entier de toute la France, nous distribuons également de la volaille prédécoupée ainsi que des œufs”, souligne Benoît Drouin, vice-président du Synalaf, le syndicat en charge de la défense et de la promotion du Label Rouge pour les volailles et les œufs. Le cahier des charges concerne autant le type de race élevée que l’âge d’abattage ou le type d’élevage. Ainsi, un poulet fermier Label Rouge est élevé au minimum 81 jours avant l’abattage, soit deux fois plus longtemps qu’un poulet standard. Le poulet, élevé en plein air ou en liberté, bénéficie d’un espace conséquent. La taille du poulailler ne peut atteindre une superficie de plus de 400 mètres carrés, avec une densité de 11 poulets maximum par mètre carré (contre 20 à 25 poulets par mètre carré pour un élevage standard). Les poulets fermiers Label Rouge bénéficient d’une alimentation composée à 100 % de végétaux, à base de céréales. Les poulets fermiers Label Rouge, élevés dans toutes les régions françaises, ont donc un point commun : la qualité supérieure. “Que le poulet soit élevé en Auvergne, en Bretagne ou dans le sud-ouest, il doit répondre à ce cahier des charges strict”, rapporte Benoît Drouin. “Chaque poulet est contrôlé, via un contrôle interne, propre à notre organisme, et externe et indépendant, mis en place par l’État.”

Un élevage durable, qui préserve l’environnement

Un éleveur qui travaille sous le cahier des charges Label Rouge est par définition engagé dans la durabilité et la préservation de l’environnement. Les élevages Label Rouge sont en effet pratiqués dans de vastes parcours extérieurs enherbés, des prairies obligatoirement aménagées de végétaux : arbres, arbustes ou haies. “Les volailles y ont accès toute la journée, toute l’année et y expriment leur comportement naturel”, poursuit Benoît Drouin. “Ces espaces favorisent la biodiversité, notamment le développement des petits insectes, dont les volailles raffolent. Et puis, leur surface d’environ un hectare est capable de stocker près de 2,35 tonnes de CO2. La distance entre les élevages et les abattoirs doit par ailleurs être inférieure à 100km, ce qui encourage le circuit court. Dans leurs poulaillers, les éleveurs de volailles fermières Label Rouge installent de plus en plus d’équipements pour améliorer la performance énergétique des poulaillers. Meilleure isolation ou étanchéité des bâtiments, compteurs d’eau, modernisation des appareils de chauffage pour atténuer la consommation de propane et usage d’automatismes sont autant de solutions pour préserver la planète et sont sources d’économies. Concernant l’alimentation animale, il y a eu énormément de progrès. Pour un même kilo de céréales, nous rejetons moins d’azote et moins de phosphore.”

Le bien-être animal avant tout

Chaque étape de production Label Rouge fait résonner les principes de bien-être animal. Le jour, les volailles vont et viennent librement dans leur prairie en plein air et se reposent sur une litière, à savoir de la paille, souvent issue de l’exploitation. Des petits cailloux ont été ajoutés sur les parcours, de façon à permettre aux poulets d’écraser les céréales, ce qui est plus adapté pour leur gésier. Les arbres et arbustes protègent les volailles du soleil, des vents dominants et des rapaces. En cas de maladie, les éleveurs Label Rouge privilégient les traitements naturels. “L’usage de médicaments n’est utilisé qu’en dernier recours”, évoque Benoît Drouin. “Personne n’ignore les récents cas de grippe aviaire dans le milieu avicole. Avec le type d’élevage de qualité Label Rouge, nous évitons beaucoup plus ces risques. Vu que les poulets ont plus d’espace pour vivre, ils sont moins en contact les uns avec les autres, cela évite les contaminations.” Pour s’assurer de la préservation du bien-être animal, certains producteurs Label Rouge ont accepté de placer une webcam, qui filme en continu l’élevage, du lever au coucher du soleil. Les consommateurs peuvent donc s’assurer à tout moment de la manière dont est élevée la volaille, via le site www.volailles-oeufs-labelrouge.be. Le respect du bien-être animal, l’attention portée à une alimentation saine à base de plantes et le respect de normes de qualité strictes contenues dans un cahier des charges étendu sont la garantie d’un poulet fermier savoureux.

Des actions de communication en Belgique

La campagne de communication actuellement menée par Label Rouge est cofinancée par l’Union Européenne et se tient sur une durée de trois ans à travers pas moins de six pays : France, Allemagne, Suède, Danemark, Pays-Bas et bien entendu la Belgique. Présente dans une bonne partie des enseignes du pays (Colruyt, Carrefour, Delhaize, Intermarché, etc.), les poulets fermiers Label Rouge seront mis en avant ces prochains mois chez nous à travers différentes initiatives. “Nous avons deux types d’action en Belgique”, évoque Maxime Godart, responsable communication du Synalaf, le syndicat en charge de la défense et de la promotion du Label Rouge pour la volaille et les œufs. Des actions B2B, qui se concrétisent notamment par une campagne média ou encore des séminaires, et des actions B2C, qui consistent en des dégustations en magasins mais aussi un jeu concours. Signalons par ailleurs que Label Rouge s’est entouré d’un ambassadeur de premier plan pour la Belgique, à savoir le boucher renommé Hendrik Dierendonck. “Depuis que j’ai commencé à travailler dans la boutique de mes parents, je n’ai connu que des poulets Label Rouge”, souligne Hendrik Dierendonck. “J’ai vendu et travaillé toute ma vie avec des poulets Label Rouge en raison de leur saveur exceptionnelle, je les apprécie d’ailleurs moi-même.”

Contact :
Maxime Godart
Responsable communication du Synalaf
+33 (0)1 82 73 06 99
m.godart@synalaf.com

Volailles fermières Label Rouge : Une démarche responsable et durable comme vous ne l’avez jamais vue sur notre site : www.volailles-oeufs-labelrouge.be

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