Dernièrement, la catégorie des épices fait le yoyo : 2020 a enregistré une augmentation des ventes de 16% en valeur, contre une baisse de 5% en valeur et 4% des ventes l’année dernière. La catégorie fait tout de même face à des bénéfices.

D'abord en forte hausse, puis à nouveau en baisse : ce sont des temps mouvementés pour la catégorie des épices. « Le marché a connu des périodes de croissance au cours des différents confinements », explique Isabelle Castille, sales manager retail chez Verstegen Spices & Sauces. « Les consommateurs se sont massivement mis à cuisiner chez eux et ont découvert de nouvelles inspirations. Depuis la semaine 12 de l'année dernière, nous avons vu le marché des épices décliner en raison de la réouverture de l'horeca. » Selon l’entreprise Verstegen, la situation est différente – et même meilleure – avec une croissance de 16% en valeur et de 13% au niveau du chiffre d'affaires, en plus de la croissance en valeur de 24% de l’année dernière. « Comme les déplacements ont été limités au cours des différents confinements, les consommateurs ont redécouvert la cuisine internationale et cherchent davantage d'inspiration. C’est d’ailleurs une tendance qui se poursuivra », précise Isabelle Castille.

La catégorie se frotte également à des tendances que l'on retrouve ailleurs : santé, durabilité et sensibilisation concernant l'origine des produits. « L'accent est mis sur la qualité et sur une utilisation du sel limitée, mais aussi sur la durabilité. Verstegen rejoint ainsi les objectifs de développement durable des Nations Unies. Nous veillons à rendre l'ensemble de la chaîne de la catégorie des épices plus durable à travers des prix équitables, un approvisionnement qui met en avant le souci de la qualité et de l'innovation, une offre saine, une agriculture commune et une attention particulière pour les matériaux d'emballage durables. Chez Verstegen, nous réalisons que tout a meilleur goût quand c'est authentique. L’authenticité est véritablement le point de départ de tout ce que nous faisons : cultiver des épices là où elles poussent le mieux, fournir des produits de la plus haute qualité et créer de vraies saveurs.

Isabelle Castille voit de nombreuses possibilités pour vendre les épices en dehors du cadre traditionnel : elles peuvent aussi être utilisées dans les desserts et les boissons, qu’elles soient alcoolisées ou non. Les retailers doivent simplement être plus attentifs « Le cross-selling est très important pour montrer aux consommateurs quelles sont les options en termes d'utilisation des épices. L'utilisation de différents displays permet de stimuler cette mise en avant, par exemple pendant la saison des moules ou des barbecues, qui arrive d’ailleurs dans quelques mois. »