Sodexo Group entend surfer sur le succès croissant des avantages extra-légaux (chèques-repas, écochèques, chèques sport…) et transforme sa division ‘Benefits & Rewards Services’ en une organisation autonome désormais baptisée Pluxee.

Année après année, le succès des différentes formes d’avantages extra-légaux ne se dément pas. Selon les chiffres de la fédération sectorielle VIA, près de 3 millions de Belges de 151.000 entreprises ont dépensé pour près de 3 milliards d’euros en chèques-repas au cours de l’année dernière. Avec 2,3 millions d’utilisateurs, actifs dans 124.000 entreprises, et un total 384 millions d’euros dépensés (+ 10% en un an), les écochèques n’ont également pas été en reste. Enfin, 75.000 collaborateurs de près de 2.000 entreprises ont dépensé près de 6 millions d’euros en activités sportives ou culturelles via des chèques dédiés. Cette popularité a convaincu Sodexo, l’un des émetteurs agréés de ces différents chèques, de faire de sa division ‘Benefits & Rewards Services’ une organisation autonome baptisée Pluxee, annonce le groupe ce lundi. L’entreprise voit « un énorme potentiel de croissance » dans la tendance des employeurs à favoriser le bien-être et le développement durable parmi leurs collaborateurs, affirme-t-elle. Plus de 1,6 million d’utilisateurs de l’ancienne carte Sodexo recevront donc prochainement une nouvelle carte estampillée Pluxee.

« Nous sommes déterminés à explorer davantage les opportunités offertes par ces avantages extra-légaux et à poursuivre notre croissance pour répondre aux besoins des employeurs, mais aussi à ceux des travailleurs », a commenté Sven Marinus, directeur national de Pluxee pour la Belgique et le Luxembourg. Raison pour laquelle l’entreprise entend notamment mettre davantage l’accent sur ses services numériques au cours des prochaines années. « Nous préparons Pluxee à relever les défis futurs en déployant un écosystème numérique sur mesure. Il s’agit aussi bien d’investissements invisibles qui visent à garantir la sécurité des données de nos utilisateurs, mais aussi d’investissements visibles pour les commerçants, comme l’amélioration de la fonction de localisation d’un commerce, la possibilité pour un commerçant de se présenter, etc. », conclut Sven Marinus.