Si les services de livraison de repas à domicile se livraient déjà une guerre avant la crise du coronavirus, depuis la mise en place du lockdown, les initiatives affluent et mettent sous pression le secteur. Comment garantir sa survie dans un milieu ultra compétitif ?

Les Deliveroo, Uber Eats, Takeaway, HelloFresh et autres initiatives de livraison de repas (prêts ou à préparer) à domicile se disputaient déjà les parts d’un marché mis relativement sous pression. Mais avec l’arrivée de la crise sanitaire sur notre territoire, le lockdown et la fermeture des restaurants imposée par le gouvernement, de nombreux autres services ont peu à peu commencé à faire leur apparition, à l’instar de Rose Mary, le nouveau concept de Colruyt qui propose de livrer des repas frais à domicile ou encore la collaboration de Carrefour avec Uber Eats en Belgique. Visiblement, il y a encore beaucoup d’opportunités à saisir dans le domaine et ça, les retailers l’ont bien compris.

« L’idée, c’était vraiment de partir d’une situation de crise pour créer une opportunité », déclare Nathalie Roisin en abordant le projet Rose Mary. L’initiative, basée comme beaucoup à Bruxelles, propose des repas frais, préparés par des chefs cuisiniers et livrés par des coursiers à vélo. Une possibilité de plus pour les consommateurs qui n’auraient pas le temps ou l’envie de se préparer leurs repas. Du côté de Carrefour, quatre mois après le début de leur collaboration en France avec Uber Eats, les liens sont renforcés à travers la signature d’un accord d’exclusivité et l’enseigne annonce le lancement de ce service en Belgique dès septembre. Carrefour Belgique est désormais le troisième pays à bénéficier de ce partenariat. S’il s’agit d’une offre de livraison de courses, l’initiative propose également des solutions de repas livrés à domicile.