D’après le SPF Emploi, près d’un poste vacant sur deux en Belgique serait lié à la vente. De quoi donc trouver un travail à de nombreux chercheurs d’emploi. Mais par manque de qualification ou par méconnaissance du métier de vendeur, les candidats manquent à l’appel…

L’an passé, le Forem a traité 535 000 offres d’emploi, soit une augmentation de 23 % par rapport à l’année précédente. Et parmi elles, plus de 120 000 provenant d’autres services de l’emploi, en Flandre et à Bruxelles. Le VDAB a diffusé sur le site du Forem plus de 86 000 offres. Il semble donc que le marché du travail ne soit pas si saturé que cela.

Quelques secteurs se détachent en matière d’offres. Parmi la liste des 10 secteurs qui recherchent le plus de collaborateurs, le commerce de gros et de détail arrive en 2e position. Pour la 1re fois, les vendeurs et représentants commerciaux figurent sur la liste des métiers en pénurie publiée fin 2019. D’après le SPF Emploi, près d’un poste vacant sur deux en Belgique serait lié à la vente. Une enquête menée par Jobat précise que, dans le milieu de la vente, les vendeurs en magasin sont le 1er profil recherché avec 21 % d’offres d’emploi.

Une vision peu attractive du métier

Interrogée par la presse, Myriam Delmée, présidente du Setca, n’aime pas parler de pénurie. Elle préfère souligner le fait que, pour beaucoup de monde, le métier d’employé de supermarché n’est pas assez attractif. « Ainsi, les syndicats se battent pour que les grands retailers proposent davantage de contrats de plus de 20 heures par semaine. Nous demandons aussi une augmentation des salaires. Notre objectif est d’arriver à un salaire horaire à 14 euros, mais ce n’est pas encore gagné », a-t-elle déclaré. Par ailleurs, l’organisation du travail n’est pas optimale. Ainsi, un employé peut commencer à 6 heures, travailler jusqu’à 21 heures en semaine, mais aussi les week-ends et les jours fériés, ce qui n’est pas toujours aisé quand on a des enfants. Enfin, les clients sont de plus en plus pressés et exigeants et le métier de vendeur est sous-estimé, ce qui n’est pas très motivant.

Comment sortir de cette spirale ?

Pour Myriam Delmée, la réponse est double : « Il faut, d’une part, que les syndicats continuent à mener leur combat et, d’autre part, revaloriser le métier de vendeur. »

En effet, par manque de qualification ou par méconnaissance du métier, les candidats manquent à l’appel. Les recruteurs déplorent le désintérêt porté aux métiers de la vente. Les jeunes n’y pensent pas spontanément et les bureaux de recrutement remarquent que les étudiants et jeunes diplômés ont parfois une méconnaissance du métier. Pourtant, à la sortie de l’école, trouver un job est quasiment assuré (il suffit d’ouvrir des pages d’offres d’emploi pour s’en rendre compte !) et le secteur de la distribution offre des opportunités d’évolution intéressantes.

Il faut donc mieux faire connaître le métier de vendeur et surtout les évolutions possibles en termes de carrière. Les détenteurs d’un baccalauréat peuvent en effet intégrer des postes de manager de rayons dans les grandes surfaces ou de responsable de petites surfaces. Les détenteurs d’un Master, quant à eux, peuvent briguer des postes de directeur de magasin. De nombreuses fonctions commerciales peuvent mener à des fonctions managériales.

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