Le groupe minéralier Spadel a signé de solides résultats en 2023, grâce notamment à une forte progression des ventes sur tous les marchés où il est actif, a fait savoir l’entreprise dans un communiqué publié mercredi.

Spadel (Spa, Bru…) a clôturé l’année 2023 sur un chiffre d’affaires net consolidé de 345,9 millions d’euros, en hausse de 7,9%, grâce à une forte progression des ventes, des volumes et des parts de marché, s’est félicité le groupe mercredi. Dans le détail, le chiffre d’affaires a progressé de près de 9% en Belgique, de 2% aux Pays-Bas, de 7% en France et de plus de 16% en Bulgarie. Spadel est ainsi parvenu à « gagner des parts de marché et renforcer sa position de leader en Belgique, en Bulgarie et aux Pays-Bas, dans un contexte de marché des eaux embouteillées globalement sous pression ». L’entreprise précise encore que les ventes ont été soutenues par les bonnes performances de certaines innovations, notamment les formats écologiques de 5L et 10L de Spa Reine. En outre, son résultat opérationnel (EBIT) a enregistré une croissance « remarquable » de 65,2%, à 64,2 millions d'euros. Quant au bénéfice net, il a lui aussi plus que doublé, passant de 12,8 millions d'euros à 28,2 millions d'euros.

« Malgré le contexte difficile pour le secteur des eaux en bouteille et pour l’économie en général, avec surtout une inflation qui reste particulièrement élevée, nous avons réussi à enregistrer de très belles progressions sur tous nos marchés au cours de l’année 2023 », a commenté Marc du Bois, CEO de Spadel. « Grâce à notre dynamisme commercial et à notre capacité d’innovation, que ce soit au niveau de notre gamme de produits ou au niveau de nos emballages, nous parvenons à nous adapter sans cesse à l’évolution des tendances de consommation et à gagner des parts de marché. Ces solides atouts me rendent optimiste pour la poursuite du développement du groupe dans les mois et les années à venir, même si le contexte ambiant incite encore et toujours à la prudence. »

Taxes ‘déchets sauvages’

Marc du Bois identifie notamment « la hausse de la pression fiscale » comme motif d’inquiétude, et plus particulièrement les futures nouvelles taxes ‘déchets sauvages’. « L’impact de ces nouvelles taxes sera extrêmement important en Belgique et risquent de stimuler encore davantage de Belges à traverser la frontière pour se ravitailler à moindre coût », redoute le dirigeant du groupe minéralier. Pour rappel, la taxe sur les déchets sauvages, qui est actuellement en cours de finalisation en Belgique et découle d'une directive européenne, prévoit que les producteurs de produits alimentaires et de boissons assument les coûts liés au nettoyage de ce type de déchets. Lorsqu’elle entrera en vigueur, la taxe ‘déchets sauvages’ devrait s’élever à un total de 112 millions d’euros. Début mars, Fevia s’est une fois de plus montré très critique à l’égard de cette future nouvelle taxe qui s’ajoutera à « une lasagne » d’autres taxes sur les emballages atteignant déjà plus de 600 millions d’euros, soit un total de 720 millions d’euros.