Alors que la division de thé d'Unilever connait une faible consommation depuis des années, le groupe souhaite trouver un acquéreur pour ses thés Lipton.

Ces dernières années, Unilever a connu une perte de vitesse pour la vente de ses thés Lipton. Un ralentissement notamment dû aux pressions subies par le thé noir aux États-Unis et en Europe. En effet, de plus en plus de consommateurs abandonnent le thé noir au profit d’autres boissons comme le café, l’eau ou simplement des thés plus raffinés.

Le rapport annuel du groupe, paru le 30 janvier dernier, montre que les ventes n’ont progressé que de 2,9% en 2019, pour atteindre un chiffre d’affaires de 52 milliards d’euros. Au troisième trimestre, cette croissance a d’ailleurs chuté davantage atteignant son plus mauvais taux de progression au cours des dix dernières années (1,5%). Pour booster son économie, le groupe envisage de vendre sa division de thé, qui représente un chiffre d’affaire de 3 milliards d’euros par an. Une décision annoncée par le CEO d’Unilever Alan Jope le 30 janvier dernier lors de la présentation des résultats annuels du groupe.

Pour inverser la tendance, Unilever a lancé d’autres types de thés (vert, tisane…), mais a également investi dans des marques plus chères. L’entreprise a notamment repris le groupe britannique Pukka Herbs (producteur de tisanes), la société australienne T2 ainsi que certains produits Tazo de Starbucks. La décision relative à une éventuelle vente des thés Lipton devrait être prise à la fin du premier semestre 2020.