La quatrième gamme joue un rôle important dans les ménages post-coronavirus en mettant l’accent sur un mode de vie sain et en répondant à la demande de portionnages pratiques et de plus grande commodité.

Au printemps, le premier confinement du coronavirus et le beau temps avaient entraîné une belle augmentation des ventes dans la quatrième gamme. Avec en prime la quasi-suppression des sorties au restaurant, 2020 fut ainsi une année exceptionnelle. Dès que le temps s’était radouci et que le soleil avait percé, les gens avaient mangé sur leur terrasse ou dans leur jardin et avaient acheté des produits de la quatrième gamme. Et en 2021 ? “L’année a été moins bonne niveau météo et l’horeca a partiellement rouvert”, constate Claire Standaert, brand manager Florette Belgique, experte en marketing alimentaire et nutritionniste. “Si on compare 2020 et 2021 mois par mois pour ce qui est de la quatrième gamme sur le marché belge total, presque tout a diminué en 2021 par rapport à l’année précédente”, observe Claire Standaert. “Un autre chiffre intéressant, qui illustre lui aussi le recul entre 2020 et 2021, sont les chiffres YTD avec - 4,3% dans le segment des salades 4G, - 3,8% dans le segment des légumes 4G, etc. Seules les crudités affichent une augmentation de 4,2% entre 2020 et 2021.”