Après un été 2020 sous le signe du corona et une saison estivale 2021 marquée par des règles moins strictes en matière de voyages mais une météo plus maussade, les crèmes solaires devraient cette année faire leur grand retour dans les paniers, physiques ou virtuels, des consommateurs.

Que ce soit pour les retailers généralistes, les droguistes spécialisés ou les (e-)(para-)pharmacies que nous avons interrogés, cette catégorie revêt une importance particulière en cette période de l’année. “Sur base de mes propres estimations et des données du marché, les ventes de produits solaires, pré/protection/aftersun, se répartissent à environ 50-50 entre le retail et les (e-)pharmacies”, pose Gilles Jourquin, de Newpharma. Ce dernier ajoute que l’ensoleillement sur la Belgique demeure par ailleurs un facteur déterminant pour les ventes. “C’est une catégorie importante lors de la période estivale et qui représente 20% de la catégorie globale”, détaille pour sa part Joel De Munck, de Medi-Market.

À l’instar des autres catégories du ‘personal care’, et de la plupart des autres produits de consommation, les crèmes solaires sont elles aussi sensibles aux grandes tendances à l’œuvre ces dernières années. “Nous remarquons que de plus en plus de consommateurs sont sensibilisés à la durabilité. Les tendances des marques consistent donc à rendre leurs formules et leurs emballages plus durables et moins jetables”, pointe Kruidvat. “Cela se reflète dans notre assortiment”, confirme Colruyt. De son côté, Gilles Jourquin (Newpharma) ajoute que le “made in Europe” ou le “local” sont davantage demandés. Les produits labélisés bio sont également de plus en plus fréquents dans les rayons, même si leur nombre restent encore limité : “Le démarrage est encore lent”, résume Carrefour. Quant aux tendances en matière d’utilisation, Medi-Market en relève deux principales. “D’une part, l’utilisation de produits solaires à indice de protection plus élevé SPF 50, voire SPF 100. Et d’autre part, la préférence pour les sprays, plus faciles à appliquer, plutôt que les crèmes”, explique Joel De Munck. On l’aura compris, il est difficile, voire impossible de mettre la main sur le produit qui cochera toutes ces cases. “L’enjeu est de trouver des compositions efficaces et sûres, qui seraient à la fois faciles à enduire (spray), peu grasses, sans filtres chimiques, mais avec des indices de protection élevés et conditionnés dans des emballages durables”, synthétise Gilles Jourquin, qui aurait pu également ajouter les aspects ‘bon marché’ et ‘ocean friendly’. “Ceci est en soi une gageure, mais elle nous intéresse.”

Gondola Magazine

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