La catégorie des snacks vit une révolution. Si l'aspect plaisir reste central, la variété et l'importance croissante accordée à l'aspect santé lui ouvrent de nouvelles voies et lui donnent une nouvelle impulsion.

La pandémie, qui nous a obligés à rester plus souvent à la maison, a-t-elle eut un impact positif sur les ventes de snacks salés dans le retail ? Poser la question, c'est y répondre. “Nos ventes dans le retail ont compensé les pertes en volume dues à la fermeture du marché out-of-home”, déclare Mietje Kesteleyn, directrice marketing de Croky. Cette évolution positive s'est poursuivie jusqu'au premier trimestre de cette année pour lequel les chiffres de NielsenIQ montrent un recul du volume des ventes. “En revanche, l'out-of-home est en forte croissance”, poursuit Mietje Kesteleyn. “Il semble que nous revenions à l'équilibre entre consommation à domicile et hors domicile qui prévalait avant la crise.” Le general manager de la Kellogg Company Benelux, Luc Houben confirme que la situation évolue positivement : “En 2020, lors du premier confinement, les gens ont effectivement consommé davantage de snacks salés à domicile tandis que la consommation dans l'horeca diminuait très fortement.” Une situation perdure sans doute.