La mission économique en Chine a ouvert de nombreuses portes aux produits alimentaires et agricoles belges. C’est dans ce contexte que le secteur a réussi à se faire un nom auprès de la classe moyenne chinoise, comme en témoignent les partenaires belges présents sur place.

La mission économique belge en Chine, qui se tient du 17 au 22 novembre, démontre qu’un certain nombre d’initiatives boosteront les exportations d’une large gamme de produits alimentaires et de boissons belges dont les fruits, les produits surgelés à base de pomme de terre, la bière, le chocolat, les biscuits et d’autres produits alimentaires. C’est en tout cas ce qu’affirment les partenaires belges du secteur présents sur place, représentés par les organisations alimentaires et agricoles Belgapom, Boerenbond, FEBEV, Fevia, VBT et UNIZO.

Il semblerait donc que le secteur de l’agroalimentaire a saisi l’opportunité de la mission économique en Chine pour promouvoir ses meilleurs produits. « En raison du marché chinois ambitieux, il est important de montrer les produits de qualité que nous avons à offrir. La mission économique s’y prêtait parfaitement. A présent, il est important de continuer à améliorer le cadre commercial afin de garantir des exportations fluides », comme le souligne la présidente du Boerenbond Sonja De Becker.

Nouvelles opportunités

Au cours de la mission, il est apparu que la réputation des bières belges, du chocolat et des biscuits en Chine n’était plus à démontrer. Ce qui ouvre la voie à d’autres denrées alimentaires. La rencontre organisée conjointement par Fevia et l’AWEX entre le secteur et le groupe Alibaba a montré que de nouvelles formes de commerce en ligne pouvaient également offrir de nouvelles opportunités pour les denrées alimentaires et boissons belges. « Lors de nos contacts avec les acteurs de l’e-commerce Alibaba Group et JD.com, nous avons constaté la grande volonté de collaborer à la mesure des entreprises belges » souligne Bart Buysse, CEO de Fevia.

Le secteur belge des pommes de terre fait également partie des points forts. Il ne reste plus qu’à l’instaurer en Chine, en collaboration étroite avec la chaîne de valeur chinoise, une culture de la pomme de terre. Après tout, cette culture est très durable. La valeur de cet échange est de rapprocher les marchés belges et chinois et d’offrir des opportunités d’exportation de pommes de terre et ce, à partir d’une politique de qualité européenne hautement estimée par les Chinois.