Les ventes du groupe de lingerie Van de Velde (Prima Donna, Marie Jo, Andres Sarda) se sont bien redressées en 2022, en particulier au cours du premier semestre, ressort-il du rapport annuel de l’entreprise publié jeudi.

L’année dernière, Van de Velde a réalisé un chiffre d'affaires consolidé sur une base comparable (y compris les livraisons saisonnières comparables) de 211,4 millions d'euros contre 191,2 millions en 2021, soit une hausse de 10,6%. L'EBITDA du groupe a augmenté dans des proportions similaires, c’est-à-dire de 10,8% à 58 millions d'euros. Celui-ci représente par ailleurs 27,4% du chiffre d'affaires et est stable par rapport à 2021. Quant au bénéfice net de Van de Velde, il s’est élevé à 36,8 millions d'euros, en augmentation de 14,9%. « Si l'on compare ces chiffres au niveau pré-corona, nous constatons une croissance de 7% de nos ventes », a commenté le CEO par intérim Karel Verlinde dans De Tijd. « Nous pouvons dire que 2022 a enfin été à nouveau une année normale. »

Pour cette année, Van de Velde prévoit de poursuivre dans la même voie que celle qui lui a permis de continuer sa marche en avant. « Nous avons démontré, ces dernières années, que dans un environnement économique difficile notre force réside dans la vision à long terme. L’ambition de Van de Velde pour l’année à venir, toujours dans un contexte imprévisible, consiste à se concentrer sur le long terme et à poursuivre l’exécution du plan stratégique », a assuré l'entreprise. Ce plan se traduit notamment par des investissements conséquents, que ce soit dans les canaux de vente du groupe, l'expansion de son atelier en Tunisie ou encore son centre de distribution situé à Wichelen. Toujours en 2023, un nouveau programme de rachat d'actions a par ailleurs été récemment lancé, et ce pour un montant maximal de 15 millions d'euros.