On en sait plus sur la réorganisation décidée par Henkel et sur ses conséquences. Le fabricant allemand entend fusionner ses départements 'produits de nettoyage' et 'produits de beauté', avec à la clé la suppression de 2.000 postes d'ici la fin de 2023.

Fin janvier, Henkel (Bref, Schwarzkopf, Pattex…) faisait part de son intention de fusionner ses branches ‘détergents’ et ‘beauté’ en une seule entité baptisée ‘Consumer Goods’ et forte de 20.000 employés. Ce jeudi, on a appris que 10% de ces postes seraient supprimés au cours de la manœuvre, rapporte le site spécialisé MarketScreener. Cela représente donc 2.000 emplois, principalement dans la vente et l’administration, sur les quelque 52.000 travailleurs que compte l’entreprise à travers le monde. Cette réorganisation doit permettre à Henkel d’économiser environ 250 millions d'euros nets chaque année et d'atteindre à terme une croissance organique des ventes de 3 à 4%, assortie d’une marge bénéficiaire d’environ 15% pour la division nouvellement créée. À noter que la branche ‘adhésifs’ du groupe ne devrait pas être impactée. Par ailleurs, Henkel prévoit également de procéder à une révision de son portefeuille de marques, ce qui pourrait conduire à d'autres licenciements dans le futur. Celles qui n’enregistrent pas une croissance ou une rentabilité jugée suffisamment forte seront abandonnées, tandis que de futures acquisitions ne pas non plus exclues.

Quel impact en Belgique ?

En Belgique, Henkel compte actuellement quelque 350 employés, dont environ la moitié travaille pour les divisions concernées par la fusion. « À ce stade, nous ne sommes pas encore en mesure de partager plus d’informations sur les mises en œuvre dans les différents pays », nous a déclaré Els Bruyninckx, responsable communication de l’entreprise pour le Benelux. « Lorsque nous saurons plus précisément ce que la réorganisation signifiera au niveau local, nous serons alors en mesure de communiquer davantage. »